Rendez vous avec May (PV May Eva)

20 mars 2010 - Bar des trois balais
Nouvelles inquiétantes

Quand ma petite main poussa la porte d’entrée du bar des trois balais, ce n’étais pas sans appréhension. Nous étions en Mars, et la température commençait à se radoucir, je portais juste un jean foncé qui contrastait avec la pâleur de ma peau et un tee shirt noir avec une veste classieuse noire. Mes cheveux étaient relevés par simple élastique noir, dans une queue de cheval haute et artistiquement déstructuré. Perchée sur mes talons hauts, il fallait avouer que tout au long de l’année précédente j’avais changé. Pas physiquement, non j’avais terminé ma croissance depuis longtemps et j’étais devenue une jeune femme magnifique au cours des années précédentes, mais dans ma façon de me mouvoir, de m’habiller. Je faisais ... Grandie.

J’avais reçu la lettre de May deux jours auparavant, lors du petit déjeuner. Enzo avait tout de suite compris que ce qu’il y avait d’écrit me troublait. Même si j’étais passée maîtresse dans l’impassibilité et la maîtrise des émotions, il lisait dans mes yeux mieux que quiconque. Mais il n’avait pas posé de question sur la missive que le hibou du service postal venait de m’envoyer.

Citation :: Léonova,
J’ai à te parler de toute urgence.
Rejoins-moi au trois balais, samedi, à 2h.
Si tu ne peux pas, envoies moi un hibou.
May Eva.

Je n’avais pas répondu. Si tu ne peux pas envoie moi un hiboux, ça veut dire si tu peux, contente toi de venir non ? Donc voila. Je passai la porte d’entrée en espérant que rien de grave n’était arrivé. May était déjà là. Toujours ponctuelle. Elle était à une table et se leva lorsque je m’approchai d’elle. La Léonova d’avant n’aurait sans doute pas fait ça, mais moi je me faisais tellement de soucis pour mon cousin (silence radio depuis plus de huit mois maintenant), et May était une amie très chère. Je l’enlaçai rapidement, avant de m’asseoir. Ca me faisait du bien de la retrouver.

LEONOVA :

Qu’est ce qu’il se passe May ?

May était arrivée à Pré-au-lard le samedi 20 mars 2010, à 1h45. Certes, elle avait rendez-vous à 2heures, mais la jeune femme était souvent en avance. De plus, sa situation était plus qu'oppressante, et elle n'avait vraiment pas de temps à perdre. Léonova n'avait rien répondu à son message, comme elle l'avait espéré. Cela signifiait qu'elle viendrait... Ou qu'elle n'avait pas reçu son message. May, ne préférant pas envisager la deuxième solution entra immédiatement dans le bar des Trois Balais, où elle lui avait donné rendez-vous. Le petit quart d'heure qu'elle aurait à attendre la laisserait espérer durant ce temps, c'est aussi pour cela qu'elle s'était laissé une marge d'avance. Entrer dans le bar en retard et ne voir personne l'aurait brisée. Elle ne commanda rien pour l'instant. Elle ne savait d'ailleurs pas si elle allait commander quelque chose. Ces derniers jours, elles n'avait plus d'appétits -qui était déjà pauvre avant. Le barman ne vint cependant par lui chercher des noises, sachant très bien qu'elle personne elle était: une employée du ministère très célèbre, chercheuse et directrice de nombreux magasins de vêtements. De plus, certains avaient eu vent de son caractère à ne pas dérranger... May attendit patiemment, une certaine angoisse montant en elle. Qu'allait-elle vraiment dire à Léonova, après tout ce temps? La jeune fille n'en aurait peut-être rien à faire... Et puis, elle ne pouvait se permettre de tout lui dire. May voulait simplement son point de vue sur des choix qu'elle devait prendre et dont elle ne savait pas quoi décider. Pour une fois qu'elle demandait de l'aide à quelqu'un... Léonova était bien la seule personne capable de la comprendre.

La porte du bar s'ouvrit, et May fut soulagée de voir une jeune fille qu'elle reconnu instantanément malgré les changements, une jeune fille qu'elle connaissait bien car elle avait partagé plusieurs années dans la même chambre qu'elle à poudlard... May se leva en voyant Léonova s'approcher d'elle. May fut quelque peu surprise de l'étreinte que lui porta la jeune fille, mais elle fit comme si de rien n'était. Après tout, c'était presque normal. Cela faisait si longtemps qu'elles ne s'étaient pas vu, May étant énormément prise dans son travail. Après s'être saluée, la jeune serpentard alla droit au but en lui demandant ce qu'il se passait. May jeta rapidement de bref regards aux allentours, pour voir si elles n'étaient pas écoutées, et lui fit signe de s'asseoir. Elle avait volontairement choisis ce bar, car c'était le dernier endroit où pouvait être des mangemorts, et comme il ne faisait encore pas très beau en cette période de l'année, peu d'élèves s'y trouvaient. De plus, ceux-ci préféraient généralement alcolohip's. Les temps devaient être dures pour les Trois Balais.

Voyant que personne ne prêtait attention à elles, May s'exclama, soulagé d'un poids:

« Léonova, comme je suis heureuse que tu sois venu, tu ne peux pas savoir dans quelle situation je me suis mise... »

May afficha une moue problématique, mais avant de lui dire quoi que ce soit sur ses problèmes, elle devait lui parler d'un événement de la veille au soir, qui avait du en bouleverser plus d'un:

« Mais avant tout... Est-ce que out va bien à poudlard? Il n'y a pas eu trop de dégâts? Le tremblement de terre d'hier soir était le plus gros que les sorciers aient connu depuis au moins 3 sciècles... Il y a de la casse partout! Et plus d'un mort... Le Ministère est débordé ! »

May avait été plus qu'étonné de cet événement qui n'avait pas été prévu, en plus de tous les autres auxquels elle devait faire face en ce moment... Beaucoup de terrains s'étaient fissurée, des maisons avaient été détruites... Heureusement, le château de la demoiselle Eva avait été conçu pour être résistant à toute sorte d'événements de ce genre, non seulement dans sa conception, mais aussi dans les sortilège qui le protégeaient.

Rendez vous avec May (PV May Eva) Rkd7ci

©Ptitepouille

Si May avait l’air de penser que personne ne prêtait attention à nous, je n’étais pas aussi rassurée qu’elle. Ces derniers temps j’étais devenu plutôt paranoïaque, quelque chose qu’Enzo me reprochait. Moi aussi, je me le reprochais, mais je n’y pouvais rien. Je voyais en chaque personne un ennemi potentiel, et il m’arrivait d’avoir peur sans raison apparente. Ce trait de caractère, je savais de qui il me venait, et j’aurais préféré ne tenir que mes yeux bleus de cette personne. J’avais de plus en plus de mal à me lier et à faire confiance avec les années qui passaient, et je ne voulais pas finir comme mon père. Mais May était une vrai amie, et la voir ici me rassurant, et si elle se pensait en sécurité, alors il y avait des chances que nous le soyons. Elle se rassit et je l’imitai.

Plus j’observais May, plus son air en venait à me préoccuper. May venait me voir moi, parce qu’elle s’était mise dans une horrible situation ? Pour que May avoue avoir besoin de mon aide, c’est qu’il se passait quelque chose de grave. Et comme mon flegme légendaire avait plus que commencé à s’étioler depuis un an, depuis ce fameux moment ou j’avais menacé le préfét masculin de Serpentard de ma baguette (d’ailleurs moi-même je ne savais pas ce qui serait arrivé si Enzo n’était pas intervenu). Je ne sais même pas ce qui me prenait, une partie de moi-même aspirait à ce calme, à ce flegme britannique, mais une autre m’avait soufflé qu’il méritait que l’on s’en prenne à lui de la sorte. Depuis quelques temps je ne me reconnaissais plus. J’avais parfois des accès de colère inexpliqués qui ne me ressemblaient pas. La maintenant, sur une échelle de 1 à 10 de nervosité j’étais au moins à 7 ou 8.

LEONOVA :

Tout vas bien. Le tremblement de terre a fait des dégâts, mais seulement matériel. Mais je ne suis pas venue ici pour parler du tremblement de terre. Je crois que tu me dois des explications.

Je suis désolée May... Je voulais pas m’emporter. Je suis fatiguée en ce moment, et j’ai du mal à me concentrer... Dis moi ce qu’il se passe s’il te plait...

Décidément, il fallait que je me calme... Et je ne buvais même pas de café !

[HJ : Dsl, réponse tardive et courte... Je me rattraperais Very Happy

]

[pas grave pour la longueur, ce n'est pas très important pour moi... Je préfère les délais cours, ça fait avancer... Parce qu'après c'est dure de se remettre dedans...]

Tout allait bien à poudlard, il n'y avait que des dégâts matériels. Cela la soulageait un peu, mais de toute façon, il restait peu de personnes dans ce château pour qui elle s'inquiétait vraiment. Léonova, qui en faisait partie, était là, devant ses yeux, en chair et en os, c'était déjà ca. May avait surtout abordé ce sujet de conversation en guise d'ouverture, elle ne se voyait pas attaquer directement avec ses plus gros soucis. Cela faisait un bon moment qu'elle n'avait pas vu la jeune fille, elle devait y aller progressivement. Mais Léonova était déterminée et ne semblait pas avoir de temps à perdre. Bien différent des sorciers qui travaillaient au ministère et que May avait pour habitude de fréquenter... C'était aussi sans doute pour ça qu'elle avait agit ainsi. Mais voir la volonté de L'éonova la remotiva pour aller droit au but. May lui devait des explications, il n'était plus temps qu'elle fasse machine arrière. Elle savait de toute façon que dès le moment où elle avait envoyé une lettre à cette dernière, elle irait jusqu'au bout. Il n'était pas dans ses habitudes de faire les choses à moitié.

Cependant, May remarqua quelque chose dans l'attitude de son amie... Le fait qu'elle ait été brutal ne la dérangea pas, il n'était pas rare qu'elle ait des sauts d'humeurs -et May aussi, alors elle pouvait le comprendre. Mais lorsqu'elle vit Léonova se prendre la tête dans les mains, comme si elle manquait d'espace, elle fronça légèrement les sourcils, soupçonneuse. La jeune fille n'avait pas l'air d'être au mieux de sa forme... Et May allait lui rajouter des soucis... Léonova eut le tact de s'excuser de s'être ainsi emporter. May ne lui en voulait pas. Elle comprenait parfaitement que la situation pouvait être éprouvante pour elle ces derniers temps. D'ailleurs, Léonova lui avoua qu'elle était fatiguée en ce moment... May ne voulait pas l'anéantir avec ses problèmes. Aussi, elle relativisa la situation:

« Rien de bien grave, rassures-toi... »

Mais May n'avait pas fait appel à elle pour rien. Disons qu'on son message pouvait lui avoir fait beaucoup de soucis comme elle ne savait pas de quoi il s'agissait exactement, alors elle voulait déjà la rassurer par rapport à ca. Il n'y avait pas de morts, ni rien d'autre, juste un mangemort qui lui avait fait une proposition à laquelle elle devait rendre une réponse rapidement. Et cette réponse elle l'ignorait.

« … C'est même plutôt une bonne nouvelle dans un sens... »

Tout dépendait de comment on voyait les choses. May ne voulait pas lui exposer la situation dans tous les détails, c'était assez embarrassant comme ca pour elle de parler de cette affaire... Elle rajouta simplement:

« Léo, j'ai la preuve que ton cousin est vivant ! »

Elle ne savait pas pourquoi, mais dire cette phrase la soulageait et lui procurait le plus grand bien. Elle savait que Léonova serait elle aussi heureuse de l'entendre.

« J'ai eu affaire à Lord Borna (elle savait que Léonova connaîtrait le mangemort en question, puisqu'il était célèbre), et il peut m'en apprendre beaucoup plus... Peut-être même que je pourrais le voir... »

Cette dernière phrase ne faisait pas vraiment partie du contrat, mais May savait que si elle acceptait la proposition du mangemort, il lui apporterait ce qu'elle voudrait. Elle avait dit ces dernières informations plutôt posément, sans être plus excité que ca. Elle savait ce qu'il y avait en contre partie. Par contre, Léonova, qui ne le savait pas, avait de quoi s'enthousiasmer. Puisque son cousin, qui ne répondait pas aux lettres, était disparu et introuvable depuis la fin de l'année scolaire dernière. May ne voulait pas tout révéler à Léonova sur ce qu'elle devait faire, elle voulait juste savoir une chose:

« Bien sur, il y a le revers de la médaille... Les mangemorts sont difficiles en affaire... Dis-moi, Léonova... si tu avais le moyen de retrouver ton cousin, peut-être aussi de l'aider, le ferais-tu même si ce qu'on te demande dépasse de loin tout ce que tu aurais pu songer faire? »

[hj: Léo ce serait bien si tu pouvais répondre, même 10 lignes ce n'est pas grave, mais que je puisse faire avancer cette intrigue avec le borgne ! merci]

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