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 Sur un arbre, perchée...

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Betsy Green
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Betsy Green


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MessageSujet: Sur un arbre, perchée...   Sur un arbre, perchée... EmptySam 4 Avr - 22:21

C'était un jour comme un autre, enfin pour Betsy. Le parc était un endroit comme le lac, un de ses lieux préférés, où elle aimait se promener, s’évader. Betsy se promenait donc dans ce fameux parc. Et elle n‘avait pas encore fait le tour de ce parc, depuis ses cinq petites années à Poudlard4ever. Faut dire aussi, qu‘il lui faudrait certainement plus de ses 7 années ici pour en découvrir le moindre recoin. Quelle idée d’avoir fait des étendues aussi vastes ! Bon c’est vrai, qu’il y avait pas mal de choses dans ce parc, choses toutes aussi immenses que lui.
Bref, Betsy flânait, donc, les yeux dans le vague, comme d’habitude, si on peut dire.

La jeune Poufsouffle de 15 années passées, errait sans but précis. Le bruit de voix de quelques élèves, bavardant, s'amusant, lui semblait lointain. Betsy était ......comment dire… ailleurs, comme elle le faisait souvent quand elle avait besoin de se retrouver, quelque part, ici, ou bien dans le passé ou bien se projeter dans le futur. Un futur bien incertain encore, pour elle.

Un petit coup d’œil un peu absent vers le lac et un léger scintillement du soleil sur les vaguelettes de l’eau noire, vint faire cligner ses jolis yeux gris, les faisant cligner doucement. Betsy tourna alors machinalement la tête comme attirée par cet éclat, pendant quelques secondes vers cette étendue d‘eau scintillante, continuant sa longue errance dans le parc.
Dans sa longue marche, la jeune fille ne s’était pas encore rendue vraiment compte qu’elle était maintenant assez loin du château. Tellement éloignée qu’elle pouvait distinguer, si elle regardait dans cette direction bien sûr, les hautes tours du château, entre quelque arbres qui se mouvaient sous ce vent léger qui l’accompagnait. D’un autre geste machinal, Betsy resserra sa cape autour d'elle, la remettant en place et continua sa promenade. L’envie de marcher l’avait prise assez tôt mais elle ne s’était décidé que depuis seulement… quelques minutes voire quelques quarts d’heure, parce que le temps n’était pas non plus au beau fixe. Mais il ne pleuvait et c’était le principal.
Betsy n’avait pas trop la notion du temps, la notion des minutes qui passent, donc, là il lui était impossible de savoir l’heure qu’il était et s’il lui était temps de retourner ou pas vers le château. Surtout quand elle oubliait de porter sa montre, ce qui on peut dire, lui arrivait souvent. C’était comme sa baguette qui roulait souvent sous son lit, maladroite comme elle était et en plus, elle mettait des heures à la chercher, ne repensant jamais qu’elle la retrouverait, comme presque tous les jours, sous son lit.

Betsy avisa un arbre un peu plus isolé que les autres et chose incroyable, si si, il était assez bas, donc on pouvait facilement grimper sur ses branches. Bon, Betsy n’est pas ce que l’on peut appeler une fan de grimpette ou une grande sportive, mais grimper dans cet arbre lui plu, sur le moment. Peut-être allait-elle le regretter par la suite, pour en redescendre.
Voilà donc cette chère Betsy perchée, les jambes à demi étendues sur une des grosses branches, adossée au tronc tout aussi énorme, en haut de cet arbre assez large, évidemment, perdant son regard sur les alentours et vers les hautes montagnes qui entouraient pratiquement le parc et où quelques hiboux et autres volatiles en tous genres prenaient l’air eux aussi……
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Ernest
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MessageSujet: Re: Sur un arbre, perchée...   Sur un arbre, perchée... EmptyDim 5 Avr - 13:17

Ce matin-là, Ernest était en jour de repos. Il adorait les jours de repos ! Il utilisait ce temps libre pour améliorer ses farces et attrapes et concurrencer Peeves sur le nombre de blagues qui avaient pour cibles les étudiants trop sérieux de Poudlard. Parfois, comme c’était le cas aujourd’hui, il utilisait la pleine mesure de son talent au service de la créativité.

Pendant des années, il avait été aux côtés de Fred et Georges comme développeur (et testeur, à ses dépends) de toutes sortes de feux d’artifices, fusées et pétards. Il concevait l’aérodynamisme – basé sur des tests de crash dans lesquels il servait de mannequin – mais aussi la composition des poudres, les effets et leur durée, et le plus important pour tout farceur qui veut demeurer incognito : la portée.

Cela faisait plusieurs mois qu’il travaillait sur un modèle révolutionnaire de Fuseflamme, une fusée de trois fois sa taille qui était censée exploser en étoile, et qui faisait sa fierté. Après de longues journées à mettre au point la poudre et le dosage – expérience qui avait coûté au château une de ses salles libres – il s’attelait maintenant au contrôle de la portée de la fusée. Il avait installé cette dernière sur une rampe de lancement rudimentaire et l’avait orientée vers le parc.

Le moment était venu d’effectuer le premier test. A l’origine, l’engin était censé pouvoir parcourir 500 mètres en droite ligne, 600 si l’explosion ne se faisait pas en l’air et qu’il retombait péter au sol. Mais Ernest, dans un souci d’efficacité, avait revu le dosage à la base de la fusée pour qu’elle parte plus longtemps. L’elfe se jeta un sort de légèreté pour qu’il ne contrarie pas la balistique du missile, puis grimpa dessus.

Une fois les deux pieds bien campés sur l’engin, il les fixa à lui à l’aide d’un maléfice de glue. Il ajusta sur son énorme nez crochu des lunettes d’aviateur des années 30 et alluma la mêche d’un claquement de doigts.


Essai de vol numéro 1 ; Fuseflamme prototype 4 ; Lancement dans 5, 4, 3, 2, 1…

Le décollage fut rapide comme l’éclair. En quelques secondes, Ernest avait parcouru plus d’un kilomètre. Le vent gonflait l’intérieur de sa bouche et de ses paupières, le reste de son corps penchait de force en arrière sous l’effet de la poussée.

YAHOU ! Eut-il le temps de crier.

La poussée du décollage s’estompa, et la fusée atteignit sa vitesse de croisière. Encore quelques dizaines de secondes avant l’explosion, Ernest commençait à songer à quitter l’appareil. Il regarda autour de lui : il filait à vive allure à travers le parc. Combien de kilomètres avait-il parcouru ? Il ne se posa pas la question bien longtemps.

Alors qu’il fonçait dans une zone boisée, il essaya de conjurer le maléfice de glue qu’il s’était lancé tout seul, avec pour seul résultat de l’affaiblir un peu. Les arbres se rapprochaient dangereusement. Plissant les yeux, il remarqua une forme colorée dans l’un d’eux.


Une élève ! Ernest doit l’éviter !

Il se pencha un peu sur le côté et tenta de faire pression sur la fusée pour la dévier de sa trajectoire. Saleté de sort de légèreté ! Il n’avait aucun poids ! En désespoir de cause, il claqua des doigts. Une petite explosion près du nez du missile le dévia de quelques centimètres, et Ernest entra dans les bois en évitant la demoiselle.

AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH !!!

CHTONK !

Ce n’était pas la première fois qu’Ernest se mangeait une branche en pleine figure, mais cette fois, il allait encore plus vite que la précédente ! La fusée attachée à ses pieds fit une rotation à 90° et repartit vers le ciel. L’impact d’Ernest avec l’arbre fut suffisant pour le retenir et achever d’arracher la glue, libérant le petit elfe et laissant filer la fusée vers le firmament.

Ernest retomba comme une bouse sur le sol, à moitié étourdi, non loin de la jeune inconnue. Au-dessus de lui, il aperçut une magnifique explosion en étoile colorée d’un très beau rouge à paillettes. Levant difficilement un bras tremblant, la petite créature fit le signe de la victoire avec ses doigts, et laissa échapper dans un petit râle :


YEAH !

Qu’était-il arrivé à la jeune fille ?
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Betsy Green
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MessageSujet: Re: Sur un arbre, perchée...   Sur un arbre, perchée... EmptyLun 6 Avr - 9:08

Il n’y avait pas meilleure journée que celle qui venait de commencer. C’est ce que n’importe qu’elle personne dans le genre timide et rêveuse comme Betsy aurait pensé, en entendant seulement que le chant de quelques oiseaux rares dans les parages. La jeune fille avait parcouru un assez long parcours pour arriver jusqu’ici. Endroit isolé, assez éloigné du château, peut-être un peu trop même, un arbre gigantesque et bas, remplis de plusieurs petites et grosses branches et sur lequel Betsy avait jeté son dévolu en y grimpant. Bien calée sur cette pratiquement unique grosse branche, elle avait posé ses yeux sur l’horizon montagneux regardant l’envol de quelques volatiles présents, l’esprit un peu ailleurs.

Son esprit ne resta pas longtemps ailleurs. Alors qu’elle était bien sagement installée sur sa branche après s’être à demi écorchée les paumes sur le tronc, en se prenant quelques feuilles au passage dans le visage, notre petite Betsy entendit ou cru entendre un bruit plutôt étrange. Mais quel bruit n’est pas étrange dans ce monde ?
Elle tourna alors la tête dans la direction d’où venait ce bruit et faisant attention de ne pas se retrouver quelques mètres plus bas, elle baissa les quelques feuillages qui occultait sa vue, mais rien. Betsy arqua un sourcil. Ce bruit de "moteur" qui parvenait à ses oreilles, venait bien de quelque part tout de même.

Elle scruta encore quelques secondes l’horizon légèrement boisé, les hautes tours du château apparaissant disparaissant derrière les autres arbres, plus loin, qui se mouvaient sous l’effet de la légère brise d’automne. Betsy lâcha alors les feuillages et reparti dans l’observation de la nature et de la magnifique vue qu’offraient les hautes montagnes et sur lesquelles, les plus hautes bien sûr, commençait à apparaître un léger manteau blanc.
Mais elle ne dura pas longtemps son observation de la nature. La jeune fille n’avait pas rêvé. Un claquement sonore se fit entendre non loin d’elle cette fois et elle eu tout juste le temps, son regard attiré par une ombre volante, de se mettre en boule sur sa branche, recroquevillant à la vitesse lumière ses jambes vers elle, enfin du mieux qu’elle pu, pour y enfouir son visage et prier pour ne pas être vue et percutée par cette chose qui arrivait comme un boulet de canon dans sa direction.

Un cri, là aussi étrange, se fit entendre mais Betsy ne bougea pas de son retranchement, pas un mouvement quelconque, comme statufiée, elle écouta. Après le cri, un bruit de choc, ce son de "moteur" qui siffla à ses oreilles, un petit vent chaud qui passa près d’elle soulevant ses cheveux courts et soufflant sur elle.


*Nom d’un lutin vert, qu’est-ce que c’est *

Pour avoir la réponse, il aurait fallu qu’elle ouvre les yeux et qu’elle se retourne, mais non, Betsy resta confinée dans sa petite forme de boule de vêtements bien calée sur sa branche jusqu’à ce qu’il n’y est plus aucun son et aucun mouvement près d’elle. Enfin, presque. Le bruit d’une chute suivit de quelques secondes tout ce petit remue ménage, ainsi que… Un feu d’artifice ?
Betsy réussit alors à sortir de sa torpeur, ouvrir les yeux et apercevoir entre les hauts branchages quelque chose qui ressemblait à des petites lucioles rouges flamboyantes qui retombaient en s’évaporant dans les airs. Elle resta quelques secondes bouche bée devant ce spectacle inattendu, oubliant un court instant qu’il y avait eu un cri, un choc et un bruit de chute et qu’un objet volant non identifié avait failli la percuter de plein fouet. Une voix ?

Betsy fit cligner ses paupières, revenant dans le monde réel et chercha du regard, toujours un peu recroquevillée sur elle-même et se pencha par-dessus sa branche en prenant appui avec l’une de ses mains, l’autre toujours accrochée à ses jambes. Et là... Mais c’était quoi ou qui plutôt, écrasé sur le sol quelques mètres plus bas ? Un petit vertige la prit soudainement. Elle savait bien qu’elle n’aurait pas dû grimper dans cet arbre ! Elle se recula donc de quelques centimètres, pour reprendre un peu de couleur et faire passer le vertige. Mais quelle idée saugrenue était passée par son esprit pour la faire grimper ici ? Il lui fallait maintenant trouver un moyen efficace pour redescendre, retrouver la terre ferme et solide, mais aussi pour vérifier l’état de santé de l’être qui était étalé parmi quelques feuilles mortes. Sauter ? Non, trop haut. Il y avait tout de même quelques mètres et elle n'avait pas envie, du tout, de se briser une jambe. Glisser le long de l’arbre et essayer d’atteindre les quelques branches dont elle s’était servie pour grimper ? Ben à bien y réfléchir, oui, c’était ce qu’il y avait de mieux à faire pour la jeune Poufsouffle pas "téméraire" pour un Gallion.

Betsy prit donc sur elle et commença sa longue et périlleuse descente vers la terre ferme. Cela ne lui prit que quelques micro minutes, mais il lui sembla que ça avait durer une éternité avant que ses pieds ne touchent le sol. Les mains encore une fois à demi écorchées et cape à demi teintée par la mousse de l’arbre, elle atterrit donc non sans mal, près de… Un Elfe ? Bah oui, mais on aurait pu croire que c’était un petit homme vert tombé de l’objet volant non identifié qui avait explosé en feu d’artifice rouge, non ? Enfin, il était vert aussi, l’Elfe.


- Ça va ?

Elle exquis un petit sourire tout en se penchant légèrement vers l’être qui avait l’air un peu sonné avec ses grosses lunettes qui lui mangeait la moitié du visage.
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MessageSujet: Re: Sur un arbre, perchée...   Sur un arbre, perchée... EmptyLun 6 Avr - 19:49

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHH !!!!!

Un hurlement de terreur jaillit de la bouche du petit elfe de maison, qui bondit en arrière en retrouvant ses esprits, se ramassa et commença à courir. Quelle étrange mouche avait pu le piquer ? Aucune, les lunettes d’aviateur d’Ernest étaient juste très déformantes de près. Il n’avait pas pu apprécier le charmant sourire de la jeune inconnue qui s’était portée à son secours. Au lieu de ça, il avait vu dans un flou artistique se dessiner la tête difforme de ce qu’il pensait être un monstre du Parc, désireux de se repaître de la petite créature qu’il était.

Sa course effrénée ne fut pourtant pas longue, puisqu’il appréciait mal son environnement proche ! Quatre ou cinq pas plus tard, il butait sur un rocher et s’aplatissait la tête dans la boue… Diable ! Maintenant il ne voyait plus rien ! Il retira ses lunettes – dont la forme délimitait alors la seule partie propre du visage de l’elfe – et jeta un bref coup d’œil dans la direction de son agresseur.

Quelle ne fut pas sa surprise quand il trouva en lieu et place de ce qu’il croyait être un inferi particulièrement hideux, une jolie jeune femme qui portait les couleurs de Pouffsouffle ! Ernest resta interdit une poignée de secondes, puis ses pensées s’emboîtèrent enfin et la confusion de l’instant fut dispersée. D’un air gaillard, il s’approcha de l’inconnue.

Elle était plutôt grande par rapport à lui (ce qui n’est pas bien difficile quand on mesure 70 cm) et assez mince. Sa peau était pâle, ce qu’Ernest attribuait d’habitude à la sous-alimentation (tout le monde n’a pas le Q.I. d’une huître, mais c’était son cas). L’Elfe arriva aux pieds de la Pouffsouffle et ouvrit la bouche pour souhaiter le bonjour à la nouvelle venue… Mais aucun son ne sortit. Le petit bonhomme était comme figé et contemplait de ses grands yeux le visage de Betsy. Il était comme hypnotisé par l’ondulation des mèches châtain dans le vent, qui passaient élégamment devant deux yeux dont l’étrange couleur lui rappelait la pigmentation de peau de Bernie (un de ses amis, elfe de maison lui aussi).

Il regarda ainsi pendant plusieurs longues secondes cette étudiante tel un enfant devant une jolie vitrine. Ernest se souvenait avoir croisé cette jeune fille parmi les centaines d’élèves de l’école, mais jamais, comme pour bien d’autres, il ne l’avait côtoyée d’aussi près. Puis ce fut le retour à l’instant présent. Il cligna des yeux comme s’il se réveillait, et s’inclina bien bas en se présentant :


Ernest souhaite le bonjour à la demoiselle. Que la demoiselle pardonne Ernest pour la frayeur dont il est la cause, Ernest testait un nouveau prototype de fusée.

S’inclinant une nouvelle fois, il sortit d’on-ne-sait-où une carte animée sur laquelle un véritable feu d’artifice se déroulait en images magiques. Au dos de celle-ci était inscrit le nom du magasin des frères Weasley : Au Sorcier Farceur. L’elfe expliqua avec fierté :

Ernest a travaillé avec Maître Fred et Maître Georges – oh, c’était les meilleurs Maîtres qu’Ernest n’ait jamais eu ! – et il continue aujourd’hui de faire des pétards parce que c’est ce que Maître Fred voudrait !

Et, comme pour se faire pardonner, il tira de derrière son oreille (un vrai fan de tours de passe-passe !) une rose dont le centre laissait dépasser une mèche, qu'il offrit à Betsy et qui portait l’étiquette suivante :

La Rose qui Explose ; Jamais votre amour n’aura été si éclatant !

Puis le petit elfe jeta un œil sur sa tenue. Il était en piteux état. De la boue plein la figure, sa tenue de repos (composée d’un T-Shirt de baseball trop grand pour lui et d’un kilt en pur Tweed écossais) était encore plus verte que lui. Il claqua des doigts, et après le traditionnel double BANG il était de retour. Ne sachant quelle tenue était de circonstance, il avait mis l’autre vêtement qui convenait pour un jour de repos : son pyjama…

Il était bleu pâle, composé d’un haut à manches longues orné sur la poitrine d’une image de lune et d’un pantalon classique de la même couleur. L’ensemble était surmonté d’un bonnet de nuit assorti à pompon de laine qui baladait derrière la tête en tapotant successivement chaque oreille de l’elfe. Un spectacle… navrant, tout compte fait.


Ernest prie la demoiselle d’excuser sa curiosité, mais il s’interroge sur la présence de la demoiselle aussi loin du château… Le parc est plein de viles créatures – l’image d’un troll lui courant après lui revint en mémoire – et il pourrait arriver un malheur ! Les élèves ne sont pas censés se trouver dans ce secteur sans surveillance ! La demoiselle n’essayait pas de fuir l’école, n’est-ce pas ?

Comme d’habitude, Ernest était à côté de la plaque. Mais son côté simplet et naturel certifiait l’authenticité de sa dévotion pour les élèves et pour l’école. Des choses insignifiantes pouvaient le mettre en alarme et l’inquiéter quand la vie des futurs sorciers était impliquée. D’un autre côté, il était absolument inconscient quand il s’agissait de sa propre personne. Et il enveloppait le tout dans une couche de maladresse !

Il resta ainsi planté devant Betsy, la nuque raide à force de la regarder d’aussi bas, dans son petit pyjama ridicule, ses grands yeux noirs cherchant une expression quelconque de trouble dans ceux de la jeune fille.
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Betsy Green
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MessageSujet: Re: Sur un arbre, perchée...   Sur un arbre, perchée... EmptyMar 7 Avr - 10:13

Jamais Betsy n’avait entendu un cri aussi… perçant. Ou alors, elle ne s’en souvenait plus, aussi elle sursauta, faisant un pas en arrière, main posée sur la région où son cœur s’était mis à battre plus vite que prévu. Et bien, elle qui s’était gentiment penchée vers l’Elfe pour lui demander si tout allait bien…
Ou bien, il y avait quelque chose derrière elle, qu’elle n’avait pas vu ni entendu arriver. Inquiète, tout de même, la jeune fille se retourna de tous côtés, gardant machinalement sa main sur les battements de son cœur et l’autre main dans sa poche agrippant sa baguette, au cas où, même si les sorts et elle n’étaient pas très amis.
Ben non, rien. Alors c’était elle ? Il y avait quelque chose sur elle qui avait effrayé l’Elfe ? Lâchant sa baguette dans sa poche, Betsy tâta donc plus ou moins minutieusement de sa main son visage en regardant l’Elfe courir comme un apeuré et se retrouver quelques pas plus loin, le nez dans une flaque de boue bien collante, compatissant au mal qu’il dû se faire en se prenant les pieds dans un petit roc.
Non, rien sur elle non plus, à part ce bout de mousse d’arbre qui s’était collé sur ses rares mèches qui tombaient sur son front et qu’elle jeta à quelques centimètres d’elle.
Betsy porta de nouveau son regard sur l’Elfe et eu un nouveau petit sursaut. Tout recouvert de boue, il était ! Ce qui rendait une certaine image aux yeux d’une jeune fille déjà à moitié traumatisée par l’arrivée d’un objet volant non identifié et d’un hurlement à en avoir les tympans éclatés.
Puis l’Elfe s’approcha. Betsy regard incrédule, un peu méfiante du coup aussi, se mit un peu sur la défensive. Oui, faut préciser que c’est la première fois que notre petite Poufsouffle de 5e année rencontre un Elfe d’aussi près et un Elfe aussi "déjanté", faut avouer. Surtout quand celui-ci se mit à l’observer de façon étrange. Betsy baissa la tête vers ce petit être d’une hauteur qui lui arrivait à peu près à mi cuisse. Elle reformula son sourire aimable, même si bien intérieurement elle se méfiait un peu, normal, et donc fit un minime petit pas en arrière.


*… Qu’est-ce que j’ai ?*

Et bien d’autres questions passèrent dans l’esprit de Betsy quand soudain, elle le vit se courber et la saluer. N’ayant pas l’habitude de ce genre de présentation, elle resta un instant interdite, un peu figée sur place ne sachant pas comment réagir à ça, regardant autour d’elle, comme cherchant du regard s’il n’y avait personne dans les parages, remettant une de ses mèches de cheveux en place, ou plutôt essayer car avec le vent, elle ne tenait pas, derrière son oreille.
Betsy écouta alors le petit Elfe. Ernest, qu’il s’appelait.


- Bonjour Ernest. Ha… une fusée…

Donc, c’était une fusée cet objet volant non identifié qui était passé très près d’elle et dont elle avait senti le souffle ? Oui, pourquoi pas. Il avait d’étranges façons de passer le temps cet Elfe. Puis entendant le nom de ses maîtres, Betsy comprit alors le pourquoi du comment du passe temps de Ernest. Nouvelle courbette de l’Elfe et une carte qui semblait vivante apparût de nulle part. Betsy regarda un instant toutes ces petites photos qui bougeaient sur ce parchemin avant de poser ses yeux gris sur le nom de la boutique des frères Weasley.
Mais c’est qu’il avait l’air d’en être très fier en plus !

Betsy émit un demi sourire, encore moins rassurée qu’elle ne l’était depuis qu‘Ernest avait atterrit. Quel Elfe farceur venait-elle de rencontrer là ? Discrètement, mains dans les poches, elle le détailla, suspicieuse. Sous cette couche de boue qui le recouvrait maintenant, il paraissait encore plus petit… et inquiétant pour Betsy. Pas du côté inquiétant qui fait peur, non, l’autre côté. Celui dont on se demande ce qu’il va bien pouvoir arriver comme "bizarreries". Et même en le détaillant, la jeune fille ne vit pas arriver cette rose et fut bien surprise de la voir apparaître. Elle écarquilla un court instant ses yeux, sortant sa main droite de sa poche pour prendre, très hésitante, la dite rose dont elle remarqua cette petite mèche qui dépassait au cœur de celle-ci. Non seulement c’était un Elfe farceur mais en plus magicien. La totale, quoi
.

- Heu… Merci…

Betsy regarda, mi inquiète mi interloquée, la rose méchée qu’elle tenait maintenant dans sa main. Regard qui se fit plus inquisiteur par la suite, regardant la rose sous toutes ses coutures, avec la petite étiquette qui pendouillait, jusqu’à ce qu’elle fut de nouveau surprise par un claquement de doigts et avec lequel s’ensuivit un ou plusieurs bang, Betsy, inspectant la rose, n’eut pas le temps de les compter à vrai dire. Elle leva alors les yeux de la rose pour les poser sur… un nouvel Elfe ? Clignement des yeux pour vérifier si elle n’avait pas de visions. Mais non. Il s’était simplement changer. Et quel changement ! Il portait maintenant un pyjama ! Betsy retint un rire. Surtout ne pas se moquer, chose déjà qui n’était pas son genre, mais la situation actuelle s’y prêtait plutôt bien. Voir un Elfe en pyjama avec un bonnet dont le pompon flottait sur ses longues oreilles, il y avait de quoi rire. Heureusement, l’Elfe prit la parole, ce qui détourna un peu les pensées moqueuses de Betsy et question qui la fit gentiment rire.

- Fuir ?… Heu, non quelle idée !

Puis Betsy regarda autour d’elle. Elle était si loin qu’Ernest le disait ? Ha oui. En fait, elle était même beaucoup plus loin qu’elle ne l’aurait cru. Elle était étonnée d’avoir parcouru un si long chemin et tout ça pour venir grimper dans un arbre, alors qu’il y en avait pas mal plus près du château.
De dangereuses créatures dans les parages ? Elle arqua un sourcil mi inquiet mi suspicieux. Naann, il n’y en pas dans ce coin, si ?


- Heu… Des créatures par ici ?… Et bien, je… Visiblement, je n’ai pas vraiment fait attention où mes pas me conduisaient.

C’était bien elle, ça. La Betsy rêveuse qui ne regarde par où elle va et qui ne s'inquiéte pas de ce qu'elle pourrait rencontrer !
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Ernest
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MessageSujet: Re: Sur un arbre, perchée...   Sur un arbre, perchée... EmptyMer 8 Avr - 22:57

Ernest regardait toujours Betsy avec de grands yeux curieux, essayant de faire fonctionner les rouages rouillés de son cerveau pour comprendre ce qu’une élève apparemment comme les autres pouvait bien faire dans les parages. C’est qu’il savait être compliqué quand les bonnes conditions étaient réunies ! Puis il sembla se raviser, et jetant un coup d’œil à droite et à gauche il s’approcha encore d’elle et lui murmura à la manière d’un secret millénaire :

Oui… Des créatures vivent ici… La demoiselle l’ignore, mais Ernest et elle se trouvent au beau milieu du parc naturel de Poudlard !

La remarque faisait partie des choses les plus stupides qu’Ernest aient jamais dites. Bien entendu qu’ils étaient dans le Parc ! Mais en réalité, le petit elfe entendait bien autre chose derrière cette ânerie sans nom. Il poursuivit son idée comme on raconte une légende, en montrant successivement différentes directions autour d’eux :

Par le Sud se trouve le Lac, profondeurs insondables où jamais, jamais Ernest ne voudrait être entraîné… Les êtres de l’eau qui sont purs, les ondins, sont bien moins nombreux que les terribles strangulots qui strangulent, qui strangulent ! Et tout au fond du Lac, tapit dans sa noire tanière, le monstre légendaire attend son heure. Ernest a entendu les histoires, les sorciers et sorcières qui allaient se baigner la nuit, enfreignant les règles de l’école ! On ne les a jamais revus…

Son doigt se pointa sur une partie de la forêt, sur la gauche.

Au Sud-Est se trouve le territoire des fiers et terribles centaures, les créatures-cheval qui chassent avec leurs arcs et leurs flèches. Ils arrivent avec le grondement du tonnerre, et entourent les pauvres elfes avec la célérité de la foudre. Ernest les a vus, une fois. Les élèves ne doivent jamais, jamais les embêter. Ils ont la cervelle d’une bourrique !

Il tira une énorme langue dans la direction qu’il indiquait, puis pris dans un réflexe stupide, il se replia sur lui-même en protégeant sa tête de ses mains. La peur des représailles, sans doute. Il se détendit en voyant que rien ne lui partait dans la figure depuis les taillis. Il reprit alors sa description et pointa du doigt les montagnes à l’Ouest.

Par là-bas, c’est la montagne. Elle est pleine de rochers ! Et puis, si on s’y aventure trop loin, on peut croiser les géants. Ils sont bêtes, les géants. Ils sont très grands aussi ! Ils n’arrivaient pas à attraper Ernest la dernière fois ! Ernest pense qu’ils voulaient le manger, mais ils sont très amusants quand on se cache dans leurs cheveux pendant qu’ils courent ! Mais Ernest n’y retournera plus. Plus jamais !

La petite créature se recroquevilla brusquement, cachant son visage dans ses mains, tremblant de tout son corps. Il hoqueta :

Ernest a vu bien pire, là-bas… Ernest a vu la créature la plus terrible de toutes, la pire, la plus dangereuse… Ernest a vu une autruche.

L’elfe devint soudain hystérique, courant en cercle comme s’il était pourchassé.

L’autruche a pourchassé Ernest loin dans le sentier qui descend vers la forêt, elle était plus rapide qu’Ernest ! Et elle le frappait avec son bec ! Pic ! Pic ! Ernest essayait de se cacher dans les buissons, mais l’autruche le retrouvait et le piquait encore ! Ernest n’avait rien fait ! Il était venait de trouver des œufs et se préparait une omelette quand l’autruche l’a agressé !

Puis il retrouva son calme de lui-même et acheva :

Puis il y a eu un gros bruit, et puis Ernest s’est retourné pour voir… Et l’autruche n’était plus là. Ernest a vu à la place un gros basilik en travers du chemin. Peut-être que l’autruche s’est cachée pour tendre une embuscade au gros basilik… Pauvre, pauvre basilik. Ernest est parti, il ne voulait pas que le basilik le voie ! Mais l’autruche a du le mettre en pièces, pauvre basilik…

Une des choses les plus effarantes chez la petite créature verte qui contait son histoire, c’était l’immensité de sa candeur et son manque total de logique. Ernest, lui, se trouvait tout compte fait extrêmement intelligent. Il considérait que c’était une de ses plus grandes qualités, en plus de sa beauté naturelle… Son regard se posa à nouveau pendant quelques secondes sur son interlocutrice, et pendant un moment il eut l’air de la jauger. Puis un immense sourire se dessina sur ses lèvres, et il lui demanda :

La demoiselle souhaite-t-elle accompagner Ernest vers le côté Nord-est de la forêt ? Ernest veut lui faire admirer la plus merveilleuse des créatures… C’est par là-bas que leur communauté se cache, elles n’aiment pas beaucoup la compagnie des étrangers… Ernest les suit parfois, quand il repère le bruit de leurs pas sur le sol. Il récolte leurs poils pour confectionner ses plus grands chefs-d’œuvre…

Il avait l’air d’un amoureux transi parlant de sa belle. Il y avait une sorte de passion dans ses mots et sur son visage… Il prit la main de Betsy et l’encouragea à le suivre.

Que la demoiselle vienne ! La demoiselle ne sera pas déçue !

Il s’interrompit une seconde, l’air perplexe, puis ajouta :

Au fait, la demoiselle n’a pas dit son nom à Ernest ! Ni pourquoi elle était partie du château toute seule !

Il se remit en route, son regard rivé sur elle en attendant sa réponse…
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Betsy Green
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MessageSujet: Re: Sur un arbre, perchée...   Sur un arbre, perchée... EmptyVen 10 Avr - 8:50

Betsy qui s’était déjà bien trop éloignée du château sans vraiment sans rendre bien compte, fût un tout de même un peu inquiète quand Ernest lui annonça que quelques créatures plus ou moins aimables, se baladaient dans le coin. Ce n’est pas qu’elle n’était pas peureuse la jeune Poufsouffle, mais elle avait ses limites tout de même. Puis quelles sortes de créatures pourraient se promener en plein jour dans le parc ? Son inquiétude se renforça un peu quand Elfe Ernest le lui confirma mais un petit sourire s’afficha sur ses lèvres.

Bien sûr, qu’elle savait qu’elle se trouvait dans le parc. Non mais, elle avait l’air si cruche que ça ?
Puis, Elfe Ernest continua dans sa lancée indiquant à Betsy qui se trouvait à tel endroit. La Poufsouffle toujours désireuse d’en apprendre un peu plus, tout de même, car même en 5è année on ne sait pas tout, surtout elle, se plia en deux vers Elfe Ernest mettant ses mains sur ses genoux, comme un adulte qui écouterai une histoire merveilleuse d’un petit enfant plein de rêves.
En même temps n’ayant pas une boussole ni une carte dans la cervelle, Betsy su à peu près où elle se trouvait, puisqu’elle s’était éloignée sans voir où elle mettait les pieds.

Et bien, il en savait des choses Elfe Ernest. Betsy l’écoutait attentivement oscillant de la tête, suivant du regard la direction pointée par le long doigt de l’Elfe, souriant sous les mimiques que parfois il faisait. Betsy failli même rire en le voyant tirer la langue. Était-ce par dégoût ou par moquerie, elle n’aurait su le dire. Puis, elle se redressa d’un coup en voyant Elfe Ernest se replier sur lui-même comme s’il était en train de recevoir des jets de pierres pour ensuite reprendre comme si de rien n’était son long récit. Par rapport, à elle, Elfe Ernest était très expressif dans sa façon de s’exprimer. Il en faisait de ces mimiques et de ces gestes !
Même si Betsy était un peu inquiète de s’être autant éloignée du château, elle s’amusait en écoutant la narration de Elfe Ernest. En plus, elle apprenait un peu d’histoire, cela lui servira sans doute pour les cours. Enfin, il y avait tout de même des choses à prendre et d’autres à laisser dans ce qu’il disait, le petit être.

Encore un changement. L’Elfe se recroquevilla sur lui-même de nouveau. Un peu attristée par son attitude et par le début de ce qu’il disait, Betsy se pencha vers lui et avait même commencé à tendre sa main vers son épaule, comme pour le réconforter, puisqu’il avait visiblement peur d’une certaine et horrible créature, mais son geste fut arrêté dans son élan et Betsy retint un éclat de rire. Une autruche ? Elle fit même un geste de recul, interloquée et suspicieuse sur l’état de santé mental de l’Elfe, en le voyant soudainement courir comme tout à l’heure tout en racontant ce qui lui était arrivé, avec l’autruche
.

- Mais… C’est parce qu’elle protégeait ses petits.

Logique, non ? Puis, vint l'histoire du Basilic. Elle sourit doucement, mais un peu interloquée se demandant encore si l’Elfe avait toute sa tête. Enfin, depuis qu’elle l’avait rencontré, elle en doutait un peu. Elfe Ernest s’inquiétait de l’état de santé du Basilic alors qu’il venait de dévorer l’autruche et que le reptile aurait certainement fini son repas avec pour dessert un Elfe, s’il ne s’était pas enfui avant que le serpent ne s’aperçoive de sa présence. Se doutait-il qu’il avait eu une certaine chance, le petit Elfe ? Tout en l’observant, Betsy, là aussi en doutait. Tiens, au fait, c’est dans quel coin qu’il l’a vu ce serpent géant ? La Poufsouffle regarda donc autour d’elle, essayant de se remémorer le lieu parmi tous les endroits que l’Elfe venait de citer.

*Ha oui, les montagnes …*

Elle eu un léger soupir de soulagement. Les montagnes étaient assez loin. Très loin, même. Puis, Betsy croisa de nouveau le regard de l’Elfe, qui s’était enfin calmé, où elle cru y déceler une drôle d’expression qui s’effaça rapidement laissant apparaître un large sourire qui semblait manger tout le bas du visage du petit être.
Le côté Nord-Est ? Elle fit mine de réfléchir un instant. Devait-elle le suivre aussi loin ? En plus vers la forêt ? Il ne lui avait rien dit au sujet de ce point cardinal, au fait. La forêt interdite tout de même, ce n’était pas rien !
Et avant même qu’elle eu le temps de dire quoi ce soit, l’Elfe lui saisit la main. Quelle drôle de sensation, cette longue main verte et fraîche dans la sienne. Betsy jeta un regard hésitant, vers le château et vers le lieu que lui désignait l’Elfe. C’est que ce n’était pas à côté non plus, et l’Elfe, lui, elle ne le connaissait que depuis… quelques minutes à peine. Méfiante ? Mais non. Enfin, un peu tout de même, hein
.

- Heu… D’accord…

Jetant un dernier regard vers le lointain château et voyant le regard passionné de Ernest qui s’étalait sur son visage, la curiosité timide de la Poufsouffle l’emporta. Les créatures dont il parlait semblaient le fasciner et vu la description sommaire qu’il en fit, Betsy en eu une petite idée et une image commença alors à se former dans son petit esprit. A moins qu’elle ne se trompe.

- Mais si elles n’aiment pas la compagnie des étrangers, moi qui en suis une, ça va peut-être les déranger de nous voir arriver…comme ça… sans prévenir…

N’est-ce pas ? Bon si c’était ce qu’elle croyait, rien à craindre, quoique.

- Ha oui… Désolée. Je m’appelle Betsy. Heu… Et bien, j’ai eu une soudaine envie de me retrouver un peu seule, loin du bruit.

La Poufsouffle lui dédicaça un petit sourire, car le silence qu’elle avait réussit à trouver s’était soudainement arrêté par l’arrivée imprévue d’un Elfe sur une fusée et que le bruit qu’il avait fait avait dû faire fuir toutes les créatures qui devaient paître tranquillement, non loin de là, également.



[HJ : Désolée, c'est pas super, ce post]
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MessageSujet: Re: Sur un arbre, perchée...   Sur un arbre, perchée... EmptySam 11 Avr - 12:42

Ernest marchait d’un pas pressé, enthousiaste, sa main serrée dans celle de la Pouffsouffle. Il semblait extrêmement satisfait de l’emmener voir ses créatures favorites. L’étrange couple arriva rapidement à l’orée de la forêt Nord, et l’elfe prit la direction qu’il avait indiquée auparavant. Les frondaisons n’étaient pas denses, le soleil filtrait maintenant au travers et rendait le contexte absolument idyllique. Un paysage vert et apaisant, une forêt regorgeant de vie au début du printemps… Tout en promenant, Ernest s’adonnait à une tâche dans laquelle il était passé maître : entretenir la conversation tout seul.

La demoiselle sait-elle que le lac est plein de bons poissons frais en cette saison ? Ernest adore y aller pêcher ! Mais la demoiselle doit faire attention aux brochets du lac ! Maître Fred et Maître Georges ont tenté d’en nourrir un avec un mélange de viande de troll et de poussoss il y a quelques années, ils ont obtenu un poisson énorme ! Maintenant, il y en a plein dans le lac, et quand Ernest les pêche, ils le tirent dans l’eau pour le manger tout cru !

La différence de taille, de carrure et de poids entre lui et la jeune fille ne semblait pas l’avoir fait réfléchir. Aucun poisson, aussi gros fut-il, n’avait encore attaqué un élève pendant une partie de pêche à Poudlard.

Mais la demoiselle devrait essayer de voir les ondins du lac. Ils sont beaux, mais ils sont farouches ! Ils ont lancé des pierres à Ernest une fois, pendant qu’il essayait la pêche à la dynamite. Ernest ne leur en veut pas, il sait que les ondins ont été réveillés par le bruit, voilà tout.

Il était peut-être le seul ici à trouver que les ondins étaient vraiment beaux. Pourquoi ? Parce qu’ils avaient la peau verte comme lui. Ils étaient comme ça, les goûts d’Ernest. Imprévisibles et farfelus. Alors que les deux randonneurs randonnaient, le couvert des arbres se fit un peu plus ombrageux : ils progressaient petit à petit dans la forêt. Ernest, regardant ça et là pour se repérer, continuait de papoter sans chercher à être discret. Visiblement, les créatures n’étaient pas dans le coin.

Que pense la demoiselle de la nourriture à Poudlard ? Ernest cultive lui-même son propre potager pour nourrir les élèves ! Il est très grand, et Ernest en prend grand soin. Il doit se trouver par-là, en revenant tout près du château !

Il avait vraiment l’air ridicule avec son petit pyjama à pompon, a marcher sur la mousse en devisant botanique et faune de Poudlard. Mais il semblait vraiment libre, non seulement par le statut d’employé de l’école, mais aussi par son comportement et par ses actes. Il était serviable mais pas soumis, il osait parler aux élèves et aux professeurs, et parfois même, il montrait un peu d’impertinence mutine, la plupart du temps sans s’en rendre compte.

Que la demoiselle excuse la curiosité d’Ernest, mais Ernest aimerait savoir. La demoiselle a-t-elle des passions elle aussi ?

Ils poursuivirent leur chemin tout en discutant. Betsy semblait timide, comme… comme un elfe de maison ! Ce contraste était amusant à voir. Pour une fois, l’elfe parlait, posait des questions et ouvrait le chemin, et l’étudiante écoutait poliment, répondait quelques mots puis se laissait entraîner par son guide vers… Vers où exactement ?

Le paysage autour d’eux se transforma peu à peu. Les ombres gagnèrent en intensité alors que les pas d’Ernest et de Betsy les conduisaient plus profond encore dans les bois. Autour d’eux, les arbres devenaient plus impressionnants, plus grands et sombres, leurs immenses racines s’étirant en inextricables réseaux autour de la base du tronc… Quel genre de créatures aussi merveilleuses pouvait bien se cacher en ces lieux ? Ernest murmura à Betsy :


Que la demoiselle ne fasse pas de bruit ! Ernest et la demoiselle approchent de leur habitat naturel ! Oh, ces créatures sont tellement attentives ! Elles repèrent parfois Ernest à une dizaine de mètres alors qu’il se cache derrière les arbres ! Mais quand Ernest arrive à les approcher discrètement, il peut monter sur leur dos et les chevaucher ! Elles sont si rapides…

L’elfe s’interrompit. Il colla sa tête contre le sol et écouta pendant une dizaine de secondes. Il se releva, satisfait. Reprenant sa marche à pas feutrés, il invita la Pouffsouffle à le suivre. A quelques mètres devant eux se dressait une petite butte, délimitant à première vue une sorte de cuvette, vers laquelle le petit couple se dirigeait. Autour d’eux, le paysage sylvestre était devenu chaotique, noir, inquiétant… Une très faible lumière diffuse atteignait cet endroit, et il fallait plisser les yeux pour voir où mettre les pieds. L’endroit semblait réellement malsain, corrompu dans son essence même… Mais n’était-ce pas aussi la meilleure cachette pour des êtres qui recherchent la discrétion ?

Elles se sont regroupées là-bas… Souffla Ernest. Elles se reposent. Elles n’ont pas entendu arriver Ernest et la demoiselle…

Achevant les derniers mètres à pas de félin, à quatre pattes pour éviter d’être repérés, les deux aventuriers arrivèrent en haut de la butte. Avant que ne se dévoile le fabuleux spectacle à leurs yeux ébahis, l’elfe dit à la jeune fille :

Ernest est heureux de vous faire découvrir les plus merveilleuses créatures qui soient en ce monde… Ernest vous présente…

Quand l’elfe parlait de leurs pas sur le sol, c’était pour décrire le bruit des huit pattes velues qui courraient entre et sur les arbres. Quand il parlait de leurs poils fabuleux, il signifiait leurs propriétés urticantes qu’il utilisait dans ses pétards au poil à gratter. Quand il parlait de leur nature attentive, il pensait aux dizaines d’yeux qui scrutaient les environs à la recherche d’une proie. Quand il disait qu’elles n’aimaient pas la compagnie des étrangers, il n’entendait pas qu’elles les fuyaient mais qu’elles préféraient les avoirs comme dîner…

Face à eux, entre tous les arbres, depuis la base jusque dans les hauteurs s’étiraient de gigantesques toiles blanches agencées en un inextricable réseau, parsemé de cavités sombres que tous savaient habitées. Des ossements d’animaux jonchaient le sol ou étaient suspendus dans les fils, comme une promesse de mort à tout intrus qui pénètre en ces lieux. Elles étaient là, partout, descendant des arbres ou s’activant en bas de ceux-ci. Tout joyeux, Ernest acheva sa phrase, triomphant :


… les Acromentules !
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MessageSujet: Re: Sur un arbre, perchée...   Sur un arbre, perchée... EmptyDim 12 Avr - 22:30

L’Elfe marchait d’un pas vif, entraînant dans son sillage la jeune Betsy qui heureusement arrivait à suivre. C’est petit ces êtres, mais qu’est-ce que ça marche vite ! D’un geste vif de sa main libre, elle écartait les quelques branches feuillues qui arrivaient au niveau de son visage ou bien, se baissait, se penchait sur le côté, quand elle n’avait pas le temps de les dégager et aussi elle essayait de se repérer, pour le retour.
Elfe Ernest, qu’elle allait nommer ainsi désormais, entama alors un long dialogue. Si elle, elle ne parlait pas beaucoup, Elfe Ernest, lui parlait pour deux et meublait le silence forestier qui les entourait. Betsy faisait quelques signes de têtes, confirmant ou infirmant, répondant ainsi à ce que lui disait Elfe Ernest. Des poissons frais ? Oui, peut-être. Elle n’était pas poisson, la Poufsouffle et encore moins pêcheuse. Elle fût étonnée par contre, d’apprendre qu’il y avait d’énormes brochets dans le lac. Elle qui pensait qu’il n’y avaient que des créatures magiques dans ce monde sorcier. Où alors, Elfe Ernest se trompait.
Puis, il entama sur les êtres de l’eau qui s’était révoltés contre Elfe Ernest qui pêchait à la dynamite.


- Ou peut-être qu’ils ont eu peur pour leur vies, simplement.

Chose qui était beaucoup plus logique que le bruit de la dynamite les réveillant. Betsy posa un regard dubitatif sur le petit être déambulant dans son pyjama et son bonnet à pompon qui dandinait entre ses grandes oreilles. Les expériences que les frères Weasley avaient effectuées avec Elfe Ernest, lui avaient vraiment dérangé quelque chose au niveau du cerveau. Ce n’était pas possible d’être aussi inconscient du danger, si ?
Puis, Betsy remarqua que le soleil qui dominait depuis quelques minutes entre les arbres devint un peu moins présent. Elle leva alors son visage, quelques secondes, vers les hautes cimes qu’elle pouvait encore apercevoir. Le soleil était toujours présent, mais la densité des feuillages actuels l’empêchait d’éclairer la zone où se trouvait Betsy et Elfe Ernest.
Le frôlement d’une branche près de son cou, lui fit rabaisser son visage droit devant elle. D’un geste rapide de la main, elle se frotta machinalement le cou, comme si une feuille était encore collée sur celui-ci.
Elfe Ernest lui demanda ensuite ce qu’elle pensait de la nourriture qui était servie au château. Là, Betsy hésita un peu avant de répondre. Puis, aussi fallait-il qu’elle ait le temps de répondre, hein. Il lui semblait que Elfe Ernest ne pouvait plus s’arrêter, ne serait-ce une minute. Ce serait bien, pour reposer sa voix, par exemple ou bien pour écouter les bruits de la forêt, aussi, non ?


- Et bien, la nourriture est très bonne…

Enfin, presque toute la nourriture. Certains plats ne passaient pas du tout. Mais aussi Betsy était assez difficile sur ça, même si la gourmandise faisait un peu partie d’elle. Puis, elle n’était pas obligée de tout aimer non plus. Chacun ses goûts aussi.

- Des passions ? Oui, quelques unes. Des très simples, banales. Lire, observer la nature et… Ha oui, regarder les étoiles. Celle-là, est une de mes préférées.

La forêt devenait de plus en plus sombre et dense. Betsy avait ralenti son pas, regardant où elle mettait les pieds et poussant du bout des doigts, quelques ronces basses qui s’accrochaient à ses vêtements. Mais où Elfe Ernest l’emmenait-il exactement ? L’inquiétude commença à gagner la Poufsouffle. Elle aimait bien les bois, mais là, c’était un peu trop sombre à son goût, avec ces arbres immenses et très larges et aux racines qui faisaient de formidables croches pieds sur Betsy qui se rattrapait de justesse aux troncs pour ne pas s’étaler sur ce sol étrangement meuble.
Elle regarda Elfe Ernest coller son oreille, comme faisaient les indiens moldus à une certaine époque, ce qu’elle avait vu dans les films bien sûr.
Betsy confirma d’un signe de tête qu’elle ne ferait pas de bruit. Ça ne risquait pas, vu l’environnement dans lequel elle se trouvait maintenant et fut également soulagée d’entendre dire Elfe Ernest que les créatures ne les avaient pas entendus venir, parce que quoi que ce fût, Betsy commençait vraiment à s’inquiéter sur la race de celles-ci.

Alors qu’ils arrivaient en haut de cette petite bute de terre sombre, quelle ne fut pas la tête de Betsy quant elle découvrit ces fameuses et merveilleuses créatures que décrivaient Elfe Ernest, avant.
Un frisson glacial parcouru son échine, son visage déjà pâle devenant blême, et sans s’en rendre compte ses mains agrippaient ce qu’elle rencontraient, c’est-à-dire des petits branchages remplis de petites et moyennes toiles blanchâtres que Betsy avait déjà aperçues quelques mètres avant, mais se disant que ce n’était pas grand-chose. Et bien, elle aurait dû se méfier un peu plus de ces toiles blanches, justement. Parce que ce qu’elle avait devant ses yeux apeurés, ce n’était pas de petits insectes de rien du tout, non, au contraire, des araignées géantes, voilà ce que la pauvre Betsy voyait parmi quelques tunnels plus ou moins sombres de toiles aussi énormes que les créatures ! Et Elfe Ernest qui était tout fier de les lui présenter !
Paralysée par la peur, la jeune fille n’osait plus faire un seul geste, mais voilà que Elfe Ernest venait de prononcer leur nom d’un ton plus haut qu’un simple murmure ! Betsy espérait, priait, que les araignées n’aient rien entendu
.
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MessageSujet: Re: Sur un arbre, perchée...   Sur un arbre, perchée... EmptyMar 14 Avr - 18:53

Ernest se tenait là, debout face à l’enchevêtrement de toiles et de branchages, empli de fierté et d’émotion. Emporté par son enthousiasme, il avait complètement bafoué les lois de la discrétion et de la sécurité face à des créatures magiques aussi dangereuses que les acromentules. Le plus troublant dans tout ça, c’était probablement le naturel et l’empressement qu’il montrait à aller voir ces bestioles de plus près.

De leur côté, les araignées n’étaient pas sourdes non plus. Au son de la voix d’Ernest, les bruits d’activité cessèrent dans la petite cuvette naturelle. Les spécimens qui s’activaient au sol se tournèrent vers l’origine du bruit, les pattes de devant levées en position défensive. Fascinantes, ces acromentules… Comme un seul être, elles se mirent toutes en mouvement en même temps, après que leurs innombrables yeux aient identifiés la menace et que leurs cerveaux l’aient estampillée en tant que « proie imprudente ».

L’elfe, tel un champion du Bien dans la place forte du Mal, regardait le flot de monstruosités déferler dans sa direction sans broncher. Son visage avait prit une expression de concentration extrême, balayant des yeux les hauteurs. Il cherchait quelque chose, mais quoi ? Une acromentule plus fine et plus rapide que les autres surgit à sa hauteur, crochets dehors…


Trop petite !

BANG !

Une explosion invisible envoya brutalement au tapis l’araignée qui attaquait, ainsi que toutes ses congénères du même gabarit. Une sorte d’onde de choc les avait retournées sur le dos, leurs huit pattes battant l’air, gigotant pour se relever. L’elfe n’avait pas bougé un cil, attendant toujours qu’un évènement dont il était le seul à connaître l’imminence se produise. Une nouvelle fournée d’acromentules se précipita vers lui et Betsy. Levant un sourcil, l’elfe caressa longuement son menton en détaillant le groupe des assaillantes…

Celles-là aussi !

BANG !

Nouvelle onde de choc, mêmes effets. Une main invisible avait retourné comme des crêpes les araignées qui atteignaient l’étrange petit couple. Mais Ernest ne prit pas le temps de profiter de ce triomphe. L’elfe leva la tête vers les frondaisons et un grand sourire de dessina sur son visage. Certains spécimens, plus gros que les premiers, commençaient à apparaître. Sortant de leurs toiles, ils plongèrent vers le sol par bonds audacieux, et le bruit mat et sourd de leurs pattes percutant la terre retentit dans le bois.

Que la demoiselle excuse Ernest, mais Ernest voulait lui faire une surprise de taille ! Ernest va lui montrer son sport préféré !

Les grosses araignées filaient à toute vitesse à travers leurs congénères retournées sur le dos. L’elfe chercha des yeux la plus grosse, la plus énergique qu’il put trouver. Au détour d’un tronc, il l’aperçut. En hauteur, elle arrivait à la taille d’un cheval adulte au garrot. En termes d’énergie, il suffisait de la voir bousculer les autres pour se frayer un chemin : elle était pleine de vie !

C’est celle-là ! Que la demoiselle tienne bien Ernest !

Il saisit le bras de la jeune fille et transplana avec elle. Un CRAC plus tard, et ils se retrouvaient tous les deux sur le dos de l’énorme acromentule ! A cheval sur la bête, Ernest devant et Betsy derrière. Un nouveau bruit se fit entendre, et une sorte de corde apparut entre les mains de l’elfe. L’araignée se cabra de toutes ses forces pour déloger les indésirables parasites, mais sans succès. Ernest avait posé des rênes pour la diriger.

Que la demoiselle s’accroche bien ! C’est parti pour le rodéo d’acromentules !

Et l’araignée bondit en avant. Elle se soulevait, reculait, allait de droite et de gauche pour virer les envahisseurs. Ernest s’agrippait à la corde, ballotté tel un fétu de paille. Betsy, de son côté, semblait avoir trouvé un moyen de se stabiliser. Du moins, elle était toujours derrière le conducteur. Tout autour d’eux, les acromentules s’approchaient, hésitantes devant la situation de l’une des leurs. Leurs yeux fixaient avec avidité les morceaux de chair fraîche juchés sur leur camarade, mais cette dernière s’agitait en tous sens comme une furie, et les empêchait de s’en emparer…

Ernest claqua des doigts, et un petit éclair fin frappa l’arrière-train de sa monture, qui se mit à courir en avant. Tout en essayant de la guider via ses rênes improvisées, l’elfe cria à sa passagère involontaire :

La demoiselle devrait sortir sa baguette et tirer sur les autres araignées ! Sinon, elles poursuivront Ernest et la demoiselle jusqu’à Poudlard ! Si l’honorable acromentule qu’Ernest à capturée ralentit, la demoiselle doit lui lancer un petit sort sur le derrière pour la faire repartir plus vite !

Il était ravi d’apprendre cette noble discipline qu’il avait inventée à une élève de Poudlard. Il adorait ce sport, qui lui procurait toujours des sensations fortes. Parfois même, il réussissait à ramener un spécimen à l’école, pour la plus grande joie des élèves et la plus grande frayeur des professeurs. Mais Betsy saurait-elle gérer une situation aussi incongrue ?

[hj : n'hésite pas à décrire la course-poursuite et ce que fait ton personnage, si tout se passe bien, etc... Tu peux même choisir que nous ayons des problèmes avec notre monture, un accident... ce que tu veux ! Je répondrai en fonction. Enjoy !]
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MessageSujet: Re: Sur un arbre, perchée...   Sur un arbre, perchée... EmptySam 18 Avr - 15:30

Espérer que les araignées n’aient rien entendu, était chose complètement impossible. De plus, Elfe Ernest, s’était mis debout face à elles et Betsy était toujours accrochée aux buissons épineux enrobés de toiles qui lui écorchaient les mains. Elle était paralysée. Des araignées géantes ! Elle était devant des araignées géantes ! Elle qui avait peur du moindre vol de papillon près de ses oreilles ! Jamais, au grand jamais, elle ne s’était sentie aussi seule et perdue. Elle n’arrivait même plus à penser, à réfléchir à ce qu’elle devait faire. Chose qu’elle aurait dû faire, car cela lui aurait permis de réagir avec plus de vivacité, au lieu de rester planté là, dans l’espoir de passer invisible aux multiples yeux qui maintenant les fixaient, elle et Elfe Ernest.

Puis, comme dans un cauchemar éveillé, Betsy vit les sournoises créatures s’avancer vers eux. Ça descendait de partout aussi. La jeune Poufsouffle apeurée, ne savait plus où regarder Derrière, devant, sur les côtés, en haut, en bas. Partout partout ! Il y en avait partout ! Un frisson d’horreur vint parcourir son échine. Ce n’était pas possible, elle allait se réveiller, sur sa haute branche, perchée, dans l’arbre du grand parc, hein ? Non ? La voix de Elfe Ernest, la sortie de son doux rêve. Etre ailleurs. Entendait-elle bien ce qu’il disait ? Il choisissait les bestioles ? Betsy le regarda, incrédule. Non, il n’avait vraiment pas toute sa tête cet Elfe !


*Trop petite ?*

Et plouf, voilà que l’araignée désignée se retrouva les quatre pattes, non un peu plus, en l’air, ainsi que celles qui étaient assez proches de leur camarade. N’empêche qu’elle était tout de même ébahie par la magie de l’Elfe, la jeune Betsy. Mais plus, il en mettait chaos, plus il semblait à la jeune fille que les forces ennemies étaient de plus en plus nombreuses. Elle se cala d’ailleurs, contre le petit arbre qui était non loin d’elle, espérant toujours ne pas être vue ? Peut-être. En tout cas, dans l’état actuel où elle se trouvait elle ne pouvait pas faire grand-chose. A part, observer.
Un nouveau son magique intervint et hop de nouveau les acromentules se retrouvèrent sur le dos, les immenses pattes cherchant une prise quelconque pour se relever. D’autres tombaient du ciel, comme par enchantement, de plus en plus grosses par ailleurs, et attaquaient le duo. Enfin, surtout Elfe Ernest.


*Hein, qu’est-ce qu’il dit ? *

Une énorme araignée, plus que les autres peut-être, en tout cas c’est ce que pensa la pauvre Poufsouffle, arrivait à toute vitesse et Elfe Ernest semblait en être ravi. N’ayant pas le temps de voir venir ce qui arrivait, Betsy se retrouva sur le dos de l’araignée. Malaise ! Son visage devint blême, presque gris de peur (si la peur à une couleur). S’accrocher. Il en avait de bonnes Elfe Ernest. Comment s’accrocher sur le dos d’une énorme acromentule qui gigote dans tous les sens essayant de faire tomber ses passagers clandestins. Puis, toucher une araignée même géante, pas question pour Betsy ! Oui, bon fallait pas tomber non plus, hein. Alors prenant son courage à deux mains, elle trouva un petit endroit qui semblait moins velu que les autres et y posa avec une immense grimace de dégoût, ses fines mains écorchées par les buissons épineux. Il était temps, car l’araignée fit un saut en avant comme si elle avait été piquée par une guêpe et gesticulait dans tous les sens.

Betsy pu apercevoir avec difficulté, certes, les autres araignées qui vinrent entourer leur camarade. Certainement dans l’espoir que Betsy ou Elfe Ernest se retrouve l’un ou l’autre en bas de leur compagne. Mais alors, là, elles pouvaient toujours espérer, les petites bébêtes ! Betsy n’allait sûrement pas leur servir de dîner !
Soudain, un autre son magique et un éclair dans le même gabarit fit son apparition pour venir tâter les flancs de l’acromentule. Et voilà, que celle-ci partie dans une course folle à travers les bois, la forêt engluée de toiles de toutes sortes et de toutes grandeurs, Betsy plus grande que Elfe Ernest s’en prenait plein le visage et les cheveux.


*Pouah ! Quelle horreur !!*

Bon, faut avouer que là, elle pourrait lâcher ne serait-ce que quelques secondes le dos de l’araignée, pour enlever ces mauvaises toiles collantes de sa vue. Ce serait une idée judicieuse, d’ailleurs. Car à continuer ainsi, elle allait ressembler à un cocon, un garde manger pour acromentule. Prenant une énième fois son courage à deux mains, elle lâcha sa main droite et commença à enlever le voile poisseux et épais, de son visage. Enfin de l’air ! Et en plus, elle voyait un peu mieux, les alentours aussi. Comme cette branche qui arrivait à toute vitesse et qu’elle évita de justesse en se penchant en avant, recevant les informations de Elfe Ernest que par intermittence.

- Comment ? Ma baguette ? Des autres araignées, où ça ?

Ben oui. Les autres bébêtes n’allaient pas laisser un éventuel bon dîner leur filer entre les pattes ! Dans un effort commensurable, Betsy se tourna alors à demi et derrière eux, que vit-elle ? Un groupe, non une troupe d’acromentules enragées de se laisser distancer qui accouraient dans tous les sens. En haut, sautant d’arbres en arbres pour les plus petites, et les autres faisant des pieds et des mains pour être la première en avant, prête à dévorer les deux intrus. Sa baguette. Oui, mais elle était où sa baguette, à Betsy. Toujours de sa main libre, finissant d’enlever cette fine toile qui était descendue entre temps sur sa bouche, elle commença donc à chercher, frénétiquement, sa baguette dans les grandes poches de son uniforme scolaire.

- Un sort ? Heu... oui...

Là, c’était chose moins sûre. Betsy est en cinquième année, ok. Mais les sorts et elle et bien, ils n’étaient pas très amis. Voire même, s’ils pouvaient éviter de rencontrer Betsy, ils en étaient ravis. Bref. Combien de temps dura le rodéo d’acromentule, elle n’aurait su le dire. La jeune Poufsouffle, complètement perdue, lança un sort sur le derrière de la bébête qui commençait, comme venait de le faire remarque Elfe Ernest, à ralentir. Bah oui, elle fatiguait la pauvre ! Mais le sort que formula Betsy n’eut autre effet que de chatouiller simplement l’araignée affolée, qui dans un bond se retourna pour foncer vers ces camarades, quelques secondes, avant de faire des tours sur elle-même comme une toupie, à grande vitesse, faisant ainsi tournoyer les deux passagers. Betsy qui essayait tant bien que mal de s’accrocher au dos et Elfe Ernest avec sa corde. Oui, vraiment, la demie sorcière qu’est Betsy est quasi nulle en sortilèges, preuve à l’appui et voilà qu’en plus avec le tournoiement actuel, la jeune Poufsouffle déjà bien traumatisée par la rencontre et par cette escapade imprévue, tombe dans les vapes…
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Ernest
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MessageSujet: Re: Sur un arbre, perchée...   Sur un arbre, perchée... EmptyMer 22 Avr - 0:33

Ernest profitait de la sensation grisante de la course folle d’une acromentule furieuse, le vent dans les cheveux, son corps bondissant avec chaque soubresaut de la bête… Quelle expérience magnifique ! Quel chaos ! Cela valait au moins le prix une douzaine de bombabouzes pour un tour, si on tentait un jour de commercialiser ce sport ! L’araignée filait comme le vent, poursuivie par ses congénères, tentant de désarçonner ses deux petits (dont un très petit) hôtes. Un saut à droite, un dérapage à gauche, c’était d’une superbe ! Puis l’euphorie retomba tout à coup, remplacée par un léger sentiment de mal de mer : l’acromentule tournait en cercles et n’allait plus vers le château ! Pire, ses sœurs s’étaient réunies autour d’elle, attendant avec avidité le moment où les deux intrus seraient à leur portée !

L’acromentule ne devrait pas courir comme ça, constata Ernest, nauséeux. Pourquoi l’acromentule ne va-t-elle plus vers le château ?

L’elfe se retourna pour vérifier que Betsy faisait bien son travail en aiguillonnant l’araignée. Quelle ne fut pas sa surprise de voir la jeune étudiante dans les vapes, penchant dangereusement vers l’intérieur du cercle que décrivait le monstre dans sa course ! Forcément, sans stimulant d’arrière-train, comment Ernest pouvait-il ramener sa monture à l’école ! M’enfin, les étudiants étaient-ils tous si sensibles qu’un petit rodéo suffisait à les mettre hors course ? Tandis qu’Ernest, elfe de son état, vingt kilos tout mouillé et aussi fort qu’un plat de spaghettis bolognaise, avait réussi dans cette entreprise plusieurs fois auparavant ! Mince alors, Betsy était en train de tomber ! Tergiversations imbéciles, l’elfe ne voulait pas qu’elle froisse sa chemise en tombant (occultant complètement une éventuelle fin de ladite élève en tant que repas pour les araignées massées autour d’eux) !

CLAC ! BANG !

Un petit claquement de doigts, et le tour était joué : le corps inconscient de la jeune fille flottait à quelques centimètres au-dessus de la tête d’Ernest. Sa chemise était nickel ! Mais ce n’était pas tout : encore fallait-il faire avancer cette satanée bestiole. Un nouveau claquement de doigts, et le traditionnel petit éclair magique vint asticoter la chute de reins de l’acromentule, qui repartit aussitôt dans la bonne direction. Ernest tirait sur la corde de droite et de gauche pour éviter les arbres, tandis qu’autour de lui les autres araignées tentaient un front serré contre leur congénère. L’une d’elles, plutôt petite mais plus audacieuses que les autres, tenta de sauter elle-même sur les deux proies.

Pardon, Madame l’acromentule. Dit Ernest.

Il se coucha en même temps sur sa monture, et l’araignée loupa son coup et passa au-dessus du couple. Ernest tenait quand même à s’excuser, parce qu’un coup de vent balaya en l’air le petit insecte et le projeta contre un tronc proche dès qu’il eût dépassé ses cibles… Sale petit elfe, va ! Mais le combat n’était pas encore fini ! Voilà que, depuis les frondaisons, une ribambelle de ces monstruosités tombait en pluie sur les deux impudents ! En pluie… elle était là la solution !

Paraplouille, dit le petit elfe.

CRAC ! Un parapluie apparut dans sa main. Le dépliant soigneusement dans un crissement bizarre, il couvrit Betsy et lui-même une fraction de seconde avant que la première araignée ne leur tombe dessus. Un bruit de choc métallique se fit entendre, et Ernest sourit à l’idée de la surprise qu’avaient leurs adversaires à embrasser un parapluie en tôle. D’autres s’en suivirent, et autour du destrier à huit pattes s’écroulèrent nombre de ses congénères, la plupart K.O.

La chevauchée héroïque se poursuivit, et déjà la quantité d’ennemis se réduisait. Peut-être était-il temps de réveiller notre belle aux bois dormant ? L’acromentule ne l’entendait pas de cette oreille. Désobéissant brusquement à un nouveau petit éclair stimulant de son conducteur, elle bifurqua et grimpa sur un tronc. Perpendiculaires au sol, Ernest et Betsy n’étaient pas dans une position confortable, d’autant plus qu’il devenait difficile à l’elfe de séparer sa concentration entre plusieurs cibles : Betsy qui lévitait, la monture qu’il dirigeait et les autres qui le harcelaient.


Ernest doit vite sortir la demoiselle et lui de cette situation !

Il claqua une nouvelle fois des doigts et le tronc sur lequel ils grimpaient se trouva recouvert d’une substance verdâtre et flasque : notre elfe avait invoqué de la gelée… La créature agita ses pattes à toute vitesse pour ne pas tomber, mais ses efforts ne firent que recouvrir d’autant plus ses membres de mélasse. Après quelques secondes de lutte à dix mètres du sol, elle lâcha prise et tomba. Ernest, qui comme d’habitude n’avait pas prévu cette évidence, aperçut l’herbe se rapprocher à toute vitesse, avec lui et Betsy comme garniture d’un sandwich entre une énorme araignée et la terre.

CRAC !

Le choc fut si brutal que le petit serviteur, lâchant toute prise avec la corde qui lui servait à guider sa monture, s’en trouva éjecté et rebondit au moins quatre ou cinq fois avant de s’immobiliser sur l’herbe. Passablement étourdi, il releva péniblement la tête. Ils étaient toujours tous les trois, Betsy, l’acromentule et lui, mais il n’y avait pas eu de sandwich. Ernest avait transplané avec tout son petit monde sur… le terrain de quidditch ! Ils étaient de retour à Poudlard !

Péniblement, comme un petit vieux qui se tient les reins, l’elfe se releva. Retrouvant ses esprits, il avisa la situation. Betsy reposait près de lui, comme endormie dans la prairie un beau matin de printemps. Elle avait un air si paisible ! Celui d’Ernest en revanche ne tarda pas à pâlir. A une cinquantaine de mètres à peine, l’acromentule était debout sur ses huit pattes, recouvrant elle aussi ses forces… et son appétit !


Mademoiselle Betsy doit se réveiller ! Pressa le petit être vert. Mademoiselle Betsy !

Il claqua des doigts et un seau d’eau se vida sur le visage de la Pouffsouffle inconsciente. Ernest tenta de la secouer pour lui faire reprendre ses esprits. Un peu plus loin, l’araignée avait repéré ses tortionnaires et se préparait à inverser les rôles. Dans un cri suraigu, elle chargea en direction du petit couple, ses mandibules s’entrechoquant à la vue de la chair fraîche…
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