Discussion [pv. May Eva]

[hj : ce sujet est la suite de celui dans les rues de l’allée des embrumes]

Le borgne entra dans le bar après avoir laissé passé devant lui la jeune femme. Aussitôt, il exerça son don sur tous les sorciers présents, mais pas trop non plus, juste assez pour que ceux-ci le laisse discuter simplement avec une employée au ministère sans broncher, sans l’attaquer, mais aussi sans lui sauter dessus pour le violer. Les extrêmes n’étaient jamais trop bons…

Le mangemort retira la chaise pour la jeune femme, la fit s’asseoir, et alla se placer en face d’elle. Un grand sourire spontané sur ses lèvres, il déclara à la sublimissime jeune femme :

« Peut-être désirez-vous boire quelque chose ? »

Sans attendre la réponse de celle-ci, il fit un signe au serveur, comme s’il s’était s’agit d’un chien, et il le fit venir, car dans tous les cas, lui, commanderait quelque chose. Il attendit cependant la réponse de May…

[dsl, petit sujet pour commencer]

Le mangemort s’était incliné, ayant pris sa remarque pour un compliment. Ce qu’il pouvait être prétentieux… Mais May aimait bien sa certaine éducation et son sens des convenances. En voila un qui au moins savait si prendre avec les personnes d’un rang aussi prestigieux que la demoiselle Eva. May afficha un sourire fière d’elle lorsque le mangemort lui dit que c’était comme elle le voudrait. Bien entendu, c’était elle qui décidait toujours de tout, elle ne voyait pas pourquoi les choses en auraient été autrement, qu’il s’agisse d’un mangemort ou pas. Il s’inclina encore et la laissa entrer la première. May, sans la moindre hésitation ou peur entra dans le bar. Elle était habituée à ces lieues, les fréquentant depuis de longues années déjà… Et le mangemort ne l’impressionnait pas le moins du monde. Peut-être s’il avait eut son don, mais ce n’était pas le cas… May n’était pas des faibles.

Le mangemort avait raison de prendre tant de précautions avec elle, car son physique de gentille jeune femme parfaite, May cachait un vrai tempérament de feu, et un caractère capricieux des plus imprévisibles. Le mangemort lui retira sa chaise. May apprécia ce geste qu’elle considérait comme normal –car il s’agissait d’elle, et s’assit. Le mangemort se mis en face d’elle et la regardait, un grand sourire aux lèvres. May, elle, ne souriait pas. Ce n’était pas vraiment un plaisir d’être là pour elle, elle avait un but bien précis… Des questions qui attendaient des réponses. Le mangemort, lui, avait l’air de s’amuser. Ca en faisait au moins un… May répondit à la question du borgne, lui montrant qu’elle n’était là que pour affaire, indice de son caractère orgueilleux :

« Non, merci. »

La jeune femme n’allait pas se forcer pour lui, ou pour faire bien. Elle n’avait pas soif dans l’instant précis, si ce n’est une soif d’obtenir des réponses à ses questions. Et puis, partager un verre avec ce mangemort aurait été se prêter à son jeu de séduction, ou du moins, son approche, en se montrer accessible. Elle se doutait bien que le mangemort, lui, allait commander, alors elle attendit qu’elle le fasse. Puis, quand le barman s’éloigna, elle fit remarquer au borgne, le fixant le borgne dans son unique œil valide :

« Vous pouvez vous estimez heureux de votre narcopathie… Sans cela, il y a bien longtemps que vous ne serriez plus de ce monde. »

C’était plus fort qu’elle, il fallait qu’elle lui dise ce qu’elle pensait de lui. Oui, elle le connaissait, comme la plupart des sorciers. Ces nombreuses péripéties et ses séjours à Azkaban y étaient pour quelque chose, bien sur, mais son don était tout aussi connut que lui. Même si les sorciers étaient prévenus, ils se faisaient prendre au piège de ses filets. May n’était pas de ceux-ci, et il y a bien longtemps qu’elle avait vu clair dans tout cela, n’étant pas aveuglé par sa narcopathie. Tout d’abord, dans sa remarque, elle lui indiquait qu’elle connaissait son don, et qu’elle savait qu’il n’avait pas d’effet sur elle. Ensuite, elle lui disait que c’était son seul point fort, et sans lui, il aurait déjà été tué depuis longtemps, que ce soit pas un Auror ou par un mangemort. Car oui, ceux-ci n’avaient d’intérêt pour lui que pour son don, sinon, ils l’auraient déjà achevé. May lui disait également qu’elle savait que les autres sorciers présents dans le bar les laisseraient tranquille avec cette méthode, qui pouvait s’avérer bien pratique.

« Pour ma part, je n’aurais guère apprécié qu’on ne s’intéresse à moi que pour cela, et qu’on m’utilise comme c’est votre cas. »

Elle lui adressa un regard de défis. Provocatrice cette May… Elle cherchait bien sur à tester le mangemort et à voir s’il était si naïf ou s’il avait vu clair dans tout cela depuis longtemps… Sinon, il risquait fort bien de tomber des nues et de découvrir des choses pas très agréables à entendre…

La ravissante jeune femme refusa de boire quelque chose.

*Comme c’est dommage…*

Le mangemort avait remarqué qu’elle ne s’amusait pas, pourtant il aurait été prêt à utiliser de nombreuses ruses rien que pour voir se former sur les lèvres parfaite de mademoiselle Eva, un sourire. Quel caractère elle avait. Une autre aurait commandé quelque chose même si elle n’avait pas eu soif, au moins par politesse et pour compatir aux efforts que faisait le mangemort. May Eva n’était pas de celles-ci. Le mangemort n’aimait pas qu’on lui résiste. En générale, avec son don, il n’avait pas ce problème, mais là, il ne lui était d’aucune utilité et cela l’agaçait. D’autant plus que la jeune femme avait vraiment un physique à part, aussi charmant et envoutant que parfait et inaccessible, et le borgne s&avait de quoi il parlait, des femmes, il en avait connu, et il avait toujours eu du style en matière de sélection. Cette jeune femme serait à lui un jour ou l’autre, il en fit le serment et il serait prêt à beaucoup pour cela. Le borgne commanda un wisky et la jeune femme lui fit des remarques sur son don. Le borgne s’était douté à son attitude qu’elle avait conscience d’être invulnérable et qu’elle connaissait son don.

« Qu’est-ce que vous insinuez ? »

Demanda le mangemort face au regard de défis que la jolie May portait si bien. S’il aimait les jolies femmes, il les appréciait d’autant plus lorsqu’elle avait un air maquiavélique ou énervé. May Eva allait lui plaire… Cette phrase n’était pas vraiment une question. Le mangemort savait très bien que son don y était pour beaucoup, et que les mangemorts l’utilisaient. Mais ce n’était pas le cas pour tous, du moins, il le croyait. Voltore Tenebrae et lui étaient bien plus liés que ca… Même si au départ, c’était son don qui l’avait intéressé. De plus, il pouvait très bien séduire quelqu’un sans avoir besoin de sa narcopathie, même si elle lui était indispensable pour se promener en toute liberté dans le monde magique. Est-ce que Eva lui disait là qu’il n’avait plus rien de séduisant car son don ne faisait pas effet sur elle ? Bien que le mangemort ait conscience de ce que la demoiselle insinuait et qu’il le sache pertinemment, il était curieux de savoir ce que elle, une employée du ministère, savait. Et comment elle le savait… Il faisait donc exprès de paraître plus naïf que ce qu’il était, pour avoir ce qu’il voulait. Le borgne était très malin, et ses talents d’acteur, ou de menteur, étaient mémorables. Sous ses airs innocents, certains mangemorts étaient loin de se douter de sa puissance et de ses sombres pensées…

« Vous savez très bien où je veux en venir… »

Déclara May, à qui on ne la lui faisait pas. Le borgne était plus malin qu’il en avait l’air, elle en était persuadée. C’était un bon point pour lui. S’il avait été vraiment niai, May n’aurait pas poursuivit. C’était une sorte de test. En même temps, cela l’aurait peut-être arrangé dans un sens, car la situation devenait plus dangereuse. Elle du s’avouer qu’elle l’avait peut-être sous estimé, emportée par son narcissisme naturel.

« … Et même si ca n’en avait pas été le cas, je n’ai pas accepté votre invitation pour discuter de cela. »

May posa ses coudes sur la table du bar, en face à face avec le mangemort. Elle voulait jouer cartes sur table avec lui. Elle le regarda intensément, espérant qu’elle ressortirait de cette rencontre satisfaite, et déclara :

« Trêve de plaisanteries. »

Puis, du ton orgueilleux de la fille pourrie gâtée qu’elle avait été, elle ordonna ce qui la démangeait :

« Dites moi où est Brad Nelsen et ce que vous lui avez fait ! »

Lorsque May disait ‘vous’, elle visait les mangemorts bien sur. Le borgne ne devait pas y voir là une atteinte personnelle. Cependant, la jeune femme aurait été prête à mordre. Mieux valait ne pas la décevoir, ou elle pouvait provoquer un vrai scandale dans le bar. Parler de Brad Nelsen était un sujet douloureux pour elle, alors elle masquait cela par sa colère, comme elle l'avait toujours fait. Elle n'en pouvait plus d'atendre que des nouvelles de lui tombent du ciel, si du moins il était encore en vie. Il fallait qu'elle en ai le coeur net et qu'elle enquête elle même.

« Je doute que votre narcopathie ait autant d’effet en plein duel… »

Elle disait cela en guise de menace. Si elle le provoquait en duel, il ne pourait plus exercer son don en même temps et serait révélé au grand jour. S’il choisissait de laisser agir son don en même temps que de se battre avec elle, il n’avait aucune chance de remporter le duel. Même en temps normal d’ailleurs. Le borgne avait beau être un mangemort, May avait toujours été la sorcière la plus brillante de sa promotion lorsqu’elle était à poudlard, et ses recherches personnelles en matière de magie avaient énormément avancées. Elle se demandait encore comment elle pouvait être si patiente et pourquoi elle ne l’avait pas attaqué directement.

*Bloc : Du calme May. Ne perd pas ton sang froid. S’il est arrêté, tu n’obtiendras rien de lui… :debloc*

La jeune femme rajouta, de sa douce voix :

« …Mais je doute qu’il soit nécessaire d’en arriver là, n’est-ce pas ? »

Elle attendit une confirmation du mangemort. S’il n’acquiesçait pas, il était bon pour un nouveau séjour à Azkaban., si du moins May n’en finissait pas avec lui, trop énervée d’avoir été contrariée. Au delà de ca, elle lui adressa un sourire charmeur comme elle savait si bien les faire. Amadouer les autres lui avait longtemps servi pour en obtenir ce qu’elle voulait. Et avec son physique de rêve, il était dur de lui refuser quoi que ce soit. On peut dire qu’elle aussi était un peu narcopathe à sa manière…

May avait raison sur le fait qu’il savait de quoi elle voulait parler, aussi, il ne rajouta rien, même s’il aurait été bien curieux de voir ce qu’elle savait… et surtout, si elle en savait plus que lui ! Mais, comme elle le disait si bien, la jeune fille n’était pas là pour ca. Bien malheureux… Elle posa ensuite ses coudes sur la table, et le mangemort s’enfonca dans les ténèbres de son regard lorsqu’elle le fixa. May Eva ne voulait pas plaisanter… Lorsqu’il apprit ce qu’elle voulait savoir, le mangemort faillit exploser de rire s’il n’y avait pas eu sa menace d’un duel… Le mangemort ne sous estimait pas la jeune femme, et surtout, comme elle l’avait signalé, il ne pouvait pas exercer son don et se battre en duel avec elle à la fois. Le mangemort, ayant conscience que Eva pouvait provoquer un véritable scandale, répondit calmement à sa dernière question :

« C’est certain… »

Il ne pouvait s’empêcher d’afficher un sourire machivélique. La jeune demoiselle, aussi charismatique et indépendante fut-elle, avait besoin de lui, ou du moins, d’informations dont il disposait. Et elle n’aurait pas pu mieux tomber pour cela, à part sur Voltore ou Brad lui-même. Le borgne, habitant la demeure de Voltore, avait été au courant de beaucoup de choses, et surtout, il revoyait le fil Nelsen régulièrement. C’était donc pour une petite amourette que May Eva était là… Lui qui pensait que son charme naturel avait au moins eu un peu de l’effet sur elle… Le voila qui était bien déçu. D’après ses petits calcules, May Eva et Brad Nelsen avaient été dans la même promotion à poudlard, c'est-à-dire l’année dernière. Comme c’était touchant… Prenant tout son temps pour répondre, le mangemort déclara faussement modeste :

« Hum… Oui… Le fils Nelsen… Je sais pas mal de choses sur… ça … »

Le plus doucement et calmement possible, il porta son verre de wisky à ses lèvres pour la rendre folle, et il rajouta :

« J’étais sur qu’on pourrait faire affaire tout les deux… »

Après un sourire charmeur et un regard violet insistant et pervers, il rajouta :

« Dis-moi ma belle… Jusqu’où es-tu prêtes à aller pour ce Brad Nelsen ? »

Il l’avait tutoyé. En effet, tout cela l’avait rapproché d’elle, et maintenant qu’ils faisaient affaire, il ne voyait pas la peine de garder ses principes de noble. Le fils Nelsen pourrait lui servir finalement… Pour obtenir ce qu’il voulait de la ravissante demoiselle. D’ailleurs, elle devait bien se douter de ce qu’il voulait d’elle… et, il en était persuadé, devait en mourir d’envie. Mangemort, en attendant sa réponse, réfléchissait déjà à toutes les choses possibles et imaginables qu’il pourrait lui demander, de façon à en tirer le meilleur profit. Le borgne avait remarqué l’attachement de la jeune femme pour l’héritier des Nelsen. Si elle le menaçait de nouveau d’un duel, qu’à cela ne tienne, mais il était assez intelligent pour savoir que cela ne l’avancerait pas plus. Elle n’aurait aucune information et il serait derrière les barreaux. Cela ne faisait rien pour le borgne, il aimait plus que tout sa liberté, certes, mais il était habitué à la prison, et avec son pouvoir et ses collègues mangemorts, il n’y restait jamais bien longtemps…

Le mangemort avait gardé son calme, semblant avoir une longueur d’avance et maîtriser la situation. May n’aimait pas ca du tout… De plus, le sourire machiavélique qu’il affichait ne lui laissait rien présager de bon, aussi elle gardait les sourcils froncés sur son doux visage. L’ancienne serpentard avait vu dans le regard du mangemort qu’il disposait de nombreuses informations. Il ne semblait pas bleuffer, May étant habituée elle-même au bluff l’aurait tout de suite démasqué. Au moins, le bon côté des choses était qu’elle avait une piste… Le mangemort avait d’ailleurs avoué connaître beaucoup de choses sur « ca ». Traitait-il Brad d’objet ou avait-il utilisait ce démonstratif car le cas de Brad était toute une affaire ? May pensait plutôt à le deuxième possibilité… Elle sentait que des choses auxquelles elle échappait s’était passées, et elle détestait cette impression de ne pas tout savoir sur tout, surtout qu’il s’agissait tout de même de Brad Nelsen, l’élève dont elle avait été le plus proche à poudlard. Le mangemort prenait tout son temps pour lui répondre, et elle était persuadé qu’il le faisait exprès pour l’énerver. May essaya de prendre son mal en patiente, mais c’était quelque chose qu’elle avait toujours eu du mal de faire. Le borgne parla ensuite d’affaires… May n’était pas si sur que lui qu’elle s’engagerait dans la moindre affaire avec lui.

De plus, le charme qu’il ne se cachait pas à lui faire l’agaçait quelque peu. Qu’attendait-il d’elle ? May était bien trop intelligente pour ne pas avoir compris… Avec le physique qu’elle avait, ce n’était pas la première fois qu’elle était face à des propositions de ce genre. Elle fit cependant mine de ne pas voir où il voulait en venir. Le mangemort faisait peut-être ca tout simplement pour l’intimider sans réelles intentions. En tout cas, elle était assez désespérée pour s’efforcer à y croire et faire comme si de rien n’était.

Le mangemort lui demanda alors jusqu’où elle était prête à aller. Brad était la personne dans ce bas monde pour qui elle aurait été prête à faire des tas de choses, dont certaines qu’elle n’aurait même jamais songées. Elle ne connaissait pas elle-même ses limites… Encore, s’il ne s’était s’agit que de Brad Nelsen… Mais là, elle avait en plus l’agacement de ne pas connaître des choses, ce qui se passe, et cela la rendait folle. Elle n’avait pas l’habitude d’être dans l’ignorance et ne supportait pas cela. Elle s’était donné une mission, celle de retrouver Brad Nelsen, et lorsqu’elle entreprenait quelque chose, elle était prête à tout pour parvenir à ses fins. En aucun cas elle n’échouerait, peu importe le moyen.

« Tout dépend de ce que vous avez à me proposer… »

Dit-elle froidement, le regard remplis de haine. Elle avait gardé son vouvoiement envers lui. Signe qu’elle conservait la distance qui les séparait, et non en signe de respect ou de politesse. Ce n’était pas quelqu’un avec qui elle aimait discuter ou voulait se rapprocher, aussi charmant ce dernier fut-il. May avait préféré feindre l’ignorance et surtout l’innocence, afin de voir si le mangemort voulait bien ce qu’elle pense, et surtout s’il allait oser le formuler. Pour l’instant, elle s’efforçait à garder son calme. Elle savait qu’il n’aurait servit à rien de l’envoyer à Azkaban… Mais peut-être qu’en le menaçant… May verrait par la suite. Tout dépendait de la requête du mangemort.

Le mangemort voyait que la jeune femme était prête à faire beaucoup de chose, ayant une certaine détermination dans les yeux, ce qui lui plu. En fait, peu de choses en elle ne lui plaisaient guère… Mais elle ne semblait pas avoir compris sa proposition, malgré son attitude plaine de sous entendus. Ou du moins, feignait l’indifférence. La jeune femme avait l’air énormément intelligente, elle avait sans aucuns doutes compris. Le regard remplis de haine que May lui adressa et la volonté dont elle faisait preuve l’aurait presque fait frissonner. Il se contenta de boire encore une gorgée de son wisky, en baissant les yeux. Même l’homme le moins vulnérable de ce monde ne pouvait que baisser sa garde devant une telle et parfaite femme, ainsi que le respect qu’elle émanait.

Le mangemort se sentit presque sali face à elle, surtout en pensant à ce qu’il comptait lui demander. Il n’avait pas été bien long à se décider. Lorsqu’il la regardait, il ne désirait qu’une seule et unique chose dont il ne pourrait jamais obtenir autrement… quoi que… non. Il se sentait presque mal de la forcer et d’obtenir cela sur condition. Il voulait lui laisser une chance de ne pas le mépriser et d’être consentante, afin qu’il savoure plus sa requête. Il n’était pas du genre à forcer les autres, car avec son pouvoir, il n’en avait jamais eu besoin, et cela lui faisait une drôle d’impression de devoir le faire, surtout avec May Eva. C’était mal, même s’il aimait ca. Elle était tellement digne qu’elle méritait mieux. Mais s’il n’avait pas le choix, il n’allait pas changer d’avis pour autant… Le tout était que May change d’avis sur lui, et vite, sinon, elle se verrait obligée d’agir de force, et sans prendre aucun plaisir. Le mangemort voulait lui laisser une chance de le désirer. Le mangemort posa son verre sur la table, en silence, et se rapprocha de la ravissante et hypnotisante demoiselle :

« Allons May… Ne sois pas si retissante… Il y a tant de haine dans tes yeux... »

Il essayait de la prendre par les sentiments. Il l’avait appelé par son prénom, toujours dans le but de se rapprocher d’elle.

« Pourquoi me mépriser ? Je ne te veux aucun mal. Je peux t’apporter ce que tu désires, et bien plus… »

A ces dernières paroles, il était difficile de savoir s’il parlait des informations sur Brad Nelsen ou sur sa requête… Cela était sans doute volontaire de la part du mangemort.

« Je suis sur que nous pouvons trouver un terrain d’entente tout les deux… Mais, vois-tu, il n’y a qu’une chose que j’aimerais obtenir de toi…. Cependant, je doute que tu ne sois vraiment prête pour cela… »

Il cherchait à la provoquer en disant ces mots. Bien sur qu’elle pouvait être prête, tout était une question de volonté, et ca, elle avait l’air d’en avoir à revendre.

« Comme c’est regrettable… Je dirai à Brad que je t’ai croisé, si du moins il se souvient encore de toi… »

Il adressa un sourire sadique à la jeune femme, cherchant à la prendre par les sentiments, si du moins elle en avait un peu pour le fils Nelsen –idée que le mangemort chassait de son esprit. May serait à lui et à personne d’autre. Il faisait mine de la sous estimer, pour la faire réagir. Après tout, c’était elle qui avait besoin de ses services, pas lui… Enfin, du moins, à la base. Maintenant que le mangemort avait émis l’hypothèse qu’il puisse se passer quelque chose entre eux dans sa tête, il comptait bien persévérer… Lui aussi avait été à serpentard, ne l’oublions pas…

Le mangemort bu son verre, puis essaya de l’amadouer. Il lui fit remarquer que ses yeux étaient remplis de haine. Cela n’avait rien d’étonnant avec la tristesse intérieure qu’elle éprouvait. D’une façon générale, May avait toujours eut les yeux remplis de haine lorsqu’elle se trouvait face à quelqu’un qu’elle n’estimait pas. Et c’était le cas pour le mangemort. Celui-ci essayait de toute évidence de la faire changer d’opinion, mais il ne répondait pas à sa question. Or, il n’y avait que cette réponse qui intéressait May…

Après le tutoiement, le mangemort l’avait appelé par son prénom. Ca promettait… Qu’allait être la prochaine étape ? Il essayait de lui parler comme s’il l’avait toujours connu, pour la mettre en confiance, et l’ancienne serpentard du avouer qu’il était très fort pour cela. Sa narcopathie devait y être pour quelque chose, même si elle n’avait aucun effet sur elle. Si elle avait été plus influençable, elle se serait presque laissée berner, mais c’était loin d’être le cas. Mais il était vrai cependant qu’elle n’avait rien à avoir contre lui. D’une façon générale, May n’avait rien contre les mangemorts qui ne lui avaient jamais rien fait… Si ce n’est lui prendre Brad, puisque apparemment, le borgne savait ce qu’il était devenu. Ce petit détail, aussi infime puisse t-il paraître, changeait beaucoup la donne. Si May n’avait pas été là pour Brad, et dans un autre contexte, peut-être aurait-elle pu s’entendre avec le borgne, voir se laisser séduire –car elle ne voulait pas se l’avouer mais il était plutôt attirant. Mais pas là.

Le mangemort lui dit alors qu’il n’était pas sur qu’elle soit à la hauteur. Ca, elle ne pouvait le tolérer. May était toujours à la hauteur, brillante, forte, adulée. Alors qu’elle allait répliquer, le mangemort ajouta un dernier poignard dans son esprit. Lui reverrait Brad dans peu de temps… Brad ne se souvenait peut-être même plus d’elle… Si le mangemort avait d’abord voulu l’amadouer, cette fois, il l’avait mise vraiment en colère. Et son sourire sadique… La jeune femme se leva en s’écriant :

« ASSEZ ! »

Elle avait sortie sa baguette et la pointa à la gorge du borgne en lui ordonnant :

«Maintenant vous allez me dire ce que vous voulez à la fin!»

La demoiselle, si charmante et élégante, était en cet instant plus menaçant que jamais. Elle sentait une boule qui s’était formée dans sa gorge. Le mangemort l’avait poussé à bout.

Le mangemort ricana. Décidément, il ne pouvait pas être sérieux… Il afficha un maigre sourire, comme sa position désagréable lui permettait de faire, et déclara entre ses dents :

« Vas-y, tues moi si ca t’amuse, mais tu n’en sauras jamais plus sur ton Brad ! »

Puis, voyant le regard menaçant qu’elle lui adressait, le mangemort afficha un air plus sérieux, tenant plus à sa vie qu’il ne voulait lui faire croire. May relâcha la pression sur lui, sans doute à cause des paroles qu’il venait de lui dire car il avait touché son point faible. Surtout qu’il lui avait indiqué que sans lui, JAMAIS elle ne saurait quoi que ce soit. Au pire, elle pouvait essayer de trouver Brad ou Voltore, mais ils évitaient les rues… Et le manoir était planqué, personne ne pouvait le trouver. De plus, les autres mangemorts en savaient bien moins que lui, qui avait été l’enchaineur du serment inviolable… Le borgne était vraiment l’homme qui lui fallait, et elle devait en avoir pris conscience, ayant remarqué qu’il ne lui mentait pas. Maintenant que la jeune femme s’était quelque peu calmée –comme il adorait ses sautes d’humeur !- le mangemort rajouta d’une traite, plus déterminé que jamais :

« Ce que je veux à la fin, c’est toi ! »

Il lui adressa un regard entre l’impatience et un désir obscur. L’ambiance était devenue calme tout à coup. Après leurs cris, il n’y avait plus un bruit. Le borgne ne plaisantait pas. Voyant que May ne pouvait pas forcément tout comprendre, il rajouta :

"Je ne veux pas ton âme… Je ne veux pas ton estime…"

Il marqua un temps d'arrêt, et renchérit:

" Je veux ton corps… lié au le mien. Je te veux, toi... avec moi."

Lorsque May entendit le rire du mangemort alors qu’elle le menaçait, elle se dit qu’il n’était vraiment pas à un mangemort comme les autres. Il avait l’air de se foutre de sa vie, ou du moins, il le faisait très bien semblant. Tous ses efforts, sa colère et ses menaces n’avaient que peu d’effet sur le borgne… Il faudrait qu’elle change de technique. Lorsqu’il lui dit de le tuer, mais qu’elle n’en saurait jamais plus sur Brad, May se reprit en main et rangea sa baguette. Il avait trop raison sur ce point. Elle ne voit pas comment, à part lui ou Brad lui-même, elle pourrait avoir des informations. Les autres mangemorts ne couraient pas les rues, n’étant pas tous narcopathes… La jeune femme avait trop besoin du borgne, mais ne laissait rien paraître, si ce n’est la déception qu’elle avait eu à ne pas pouvoir le réduire en pièce.

Sans qu’elle ne s’y attende vraiment, le mangemort répondit à sa question, lui confiant sa requête. Ce qu’il voulait, c’était elle, et il avait l’air plus déterminé que jamais. May était restée droite comme un I, debout, immobile. Elle semblait s’être changée en statue de marbre. Ce qu’elle avait craint venait de s’exposer à elle. Elle s’était bien douté qu’il s’était s’agit de ce genre de demande, mais jamais elle n’aurait pensé qu’il ait l’audace de la lui formuler aussi directement. May avait senti l’ambiance se tendre. Elle ne savait pas comment réagir. Des millions de choses se passaient dans sa tête, alors que le mangemort continuait de lui expliquer la chose, qu’elle avait parfaitement comprise, remuant le couteau dans la plaie. Il la regardait avec un désir à la faire frissonner. Pourquoi elle ? Pourquoi ca ? Il y avait des millions de choses bien plus utiles qu’il pouvait lui demander. May avait un potentiel énorme en matière de magie, et elle pouvait faire pression ou influencer le ministère de la magie. Pourquoi le mangemort voulait-il son corps ? Il n’était vraiment pas comme les autres mangemorts qu’elle avait connu, qui ne rêvaient que de gloire et de fortune, et non de femmes. Ce qui inquiétait plus la jeune fille, c’était le ton butté et têtu qu’il avait employé. Jamais elle ne pourrait le faire changer d’avis, il avait l’air si déterminé à obtenir ce qu’il voulait, que ce soit par ce moyen ou un autre…

La jeune femme répondit, la gorge sèche, irritée :

« Jamais ! »

Ses yeux remplis de haine n’avaient pas changés. Le mangemort n’était pas son amis et ne le deviendrait pas. May avala sa salive. Elle n’était pas à la hauteur de ça… Même si elle était prête à un tas de choses pour retrouver Brad Nelsen, jamais elle n’aurait fait une chose pareille, c’était un chantage insensé ! Elle n’était pas un objet, elle avait sa fierté, son respect d’elle-même, sa dignité… Jamais elle ne serait abimée, salie, ou souillée par quiconque, et surtout pas lui. Elle ne ferait jamais ca contre sa volonté… Rien que l’idée de leur deux corps entrelacés la répugnait. L’air écœuré, elle rajouta, sentant son cœur s’emballer par une vague indéfinissable, entre l’angoisse et une multitude de solutions qui ne s’offraient pas à elle :

« C’est absolument hors de question, vous m’entendez ?! »

La jeune femme sentie la boule qui s'était formée dans sa gorge se nouer et peser encore plus lourd. Elle du garder tout son sang froid pour se maîtriser et ne pas craquer devant le borgne. Elle ne savait pas comment elle arrivait encore à refouler ses larmes alors que tous ses espoirs s'effondraient... Question d'habitude, sans doutes... May avait eu de nombreuses occasions de partir durant cet entretien avec le borgne, et pourtant, ses longues jambes lui ordonnaient de rester sur place. Si elle perdait le mangemort, elle n’était pas sur de le retrouver un jour… De retrouver Brad… De plus, elle ne pouvait croire qu’il n’y ait pas un autre moyen d’avoir les informations qu’elle voulait. Elle restait pour espérer qu’une autre solution se présente, que le mangemort change d’avis. Comme quoi, le physique de May était loin de n'être qu'un avantage...

May semblait déçu de ne pas pouvoir de démolir, ce qui fit afficher au borgne un sourire amère. Quand se rendrait-elle compte qu’ils étaient fait pour être ensemble ? May, très en colère, lui répondit sèchement avec un mot qui ne plaisait guère au mangemort. Jamais.

« Ma chère, il ne faut jamais dire jamais. »

Lui fit-il remarquer. On ne savait jamais ce qui pouvait se passer… Peut-être serait-elle amenée à changer d’avis lorsqu’elle aurait mieux réfléchis à tout cela. Le mangemort en semblait persuadé. Puis, May, l’air écœuré, lui indiqua que c’était hors de question qu’elle se plie à son stratagème. Vraiment navré, le borgne répondit à sa dernière parole :

« Bien sur que je t’entends May… Si tu ne veux pas retrouver ton Brad, après tout, c’est ton problème, mais saches que c’est la seule et unique chose que je veux de toi, et que tu ne pourras jamais rien savoir tant que tu ne te seras pas rendue à l’évidence… »

Comme si l’évidence ne se présentait pas aux yeux de la jeune femme, le mangemort rajouta, la voix douce, tel un chat cherchant à amadouer son maître :

« Allons allons chère May… Réfléchis bien avant de me rendre ta réponse. Le temps ne presse pas… »

Il disait cela comme pour la provoquer, car May devait être du genre impatiente.

« Tu sais très bien, au fond de toi, quelle est la décision à prendre… celle que tu prendras... Tu refuses juste de te l’admettre. »

Le mangemort se leva, ayant terminé ce qu’il avait à faire. Il avait vu la détermination de la jeune femme, et sa folie d’être prêt à tout pour retrouver le fils Nelsen. Le marché qu’il lui proposait n’était pas si terrible que ca. Au pire, elle n’avait qu’à se laisser submerger par sa narcopathie en ne bloquant plus ses pensées, pour lui faciliter la tâche… Le mangemort se rapprocha tout prêt de la jeune femme, ou plutôt, de sa proie, qui s’était changée en une ravissante statue, et lui susurra, à quelque centimètre de son beau visage d’enfant :

« …Tu n’auras rien à faire… Juste à te laisser envahir par le talent qui est le mien… Tu sais de quoi je suis capable… Tu n’auras qu’à baisser ta garde… »

L’espace d’un instant, il cru comprendre qu’elle avait fait le même raisonnement que lui : et si elle laissait tomber l'occlumencie pour se laissait aller à son pouvoir pour éviter de souffrir ? Ce serait comme si May brulait de passion pour lui, et elle n’aurait pas besoin de se forcer… Voila qui allait lui laisser de quoi réfléchir un bon moment… Plus pressant, le mangemort ajouta, comme s’il lui donnait un ordre :

« Retrouves-moi ici la semaine prochaine, à la même heure. Je sais que tu seras là. Ne me déçois pas, sinon, notre accord ne tient plus. »

Finalement, May n’avait pas tant de temps que ca, contrairement à ce qu’il lui avait dit. Le mangemort était, lui aussi, impatient, et il ne pourrait pas attendre plus longtemps. C’était ca ou rien. Si May ne venait pas, elle n’avait plus aucune chance d’obtenir ce qu’elle veut… Le mangemort fit volte face et pris la direction de la sortie, la démarche théâtralement victorieuse. May devait avoir compris que le menacer de quoi que ce soit ou lui tendre un piège n'aurait aucun effet sur lui, il ne parlerait pas. Il savait qu'elle ne le turait pas, et il se fichait de la souffrance... rien que l'idée de se faire torturer par May emplissait son coeur de plaisir.

Le mangemort lui fit remarquer qu’il ne fallait jamais dire jamais. Il n’avait pas tors, on ne savait jamais ce qui pourrait se passer, mais dans tous les cas, jamais la jeune fille ne pourrait se faire à cette idée, et cela, peut importe les décisions qui suivraient. Le mangemort lui rappela que sans cela, elle ne retrouverait jamais Brad, et que, comme elle s’en était doutée, c’était la seule chose qu’il voulait, il ne servait à rien de négocier. May ne pouvait plus bouger, pétrifié par ses paroles. Mais comment se faisait-il qu’elle se retrouvait dans une situation aussi horrible ? May n’acceptait pas sa demande, mais si elle ne le faisait pas, elle aurait toujours ce remords de ne pas avoir fait tout ce qu’elle pouvait pour retrouver Brad, surtout s’il lui arrivait quelque chose de grave. Jamais elle ne s’en remettrait. Après tout ce qu’il avait fait pour elle… Il était la personne qui comptait le plus à ses yeux, celle qui l’avait toujours compris… S’il venait à mourir alors qu’elle aurait pu le sauver, elle n’aurait plus de raison d’être.

Le mangemort avait raison sur un point, il fallait qu’elle réfléchisse à tout cela, même si pour l’instant, son esprit têtu et fier n’acceptait pas son idée. C’était encore trop frais… Il fallait qu’elle prenne du recul pour avoir les idées plus claires. Le mangemort semblait tellement sur qu’elle irait le rejoindre… Il ne pouvait pas la connaître plus qu’elle tout de même ! De toute façon, il ne pouvait lire ses pensées, et même s’il avait pu, elles étaient bien trop embrouillées pour comprendre quoi que ce soit. La jeune femme n’arrivait pas à savoir, au plus profond d’elle-même, ce qui fallait qu’elle fasse. Mais elle le saurait surement, par la suite. May était intelligente, déterminée et avait beaucoup d’imagination, elle finirait par se décider. Prendre des décisions n’avait jamais été bien difficile, du moins, avant celle-ci.

Le mangemort se leva et vint tout prêt d’elle. Si prêt qu’elle pu sentir son souffle lorsqu’il lui fit remarquer implicitement qu’avec son don de narcopathe, sa tâche lui serait un jeu d’enfant. Cela ne changeait rien pour May. Quitte à faire quelque chose, autant le faire jusqu’au bout. Si elle devait souffrir pour sauver Brad, elle était prête à en subir toutes les conséquences sans passer par la facilité… Cependant, il avait tout de même raison de lui faire remarquer cela, même si elle n’aurait pas été longue à y penser, car cela pourrait l’aider si elle n’arrivait vraiment pas, le moment venu à s’exécuter. Baisser sa garde… Voila quelque chose qu’elle faisait bien peu souvent… Mais tout cela restait sous une condition : si elle choisissait d’accepter la proposition du mangemort, ce qui pour l’instant n’était pas du tout certain. Mais le don allait encore la faire plus hésiter… May n’avait jamais connu ce que pouvait être le pouvoir d’un narcopathe, et tenter l’expérience pourrait être enrichissante pour elle, même si dans ce contexte, cela la dégoutait. Il fallait qu’elle réfléchisse. L’idée qu’on lui manipule ses pensées et ses envies lui était insupportable, elle qui n’était déjà pas influencable…

Le borgne lui donna alors un délai d’une semaine pour lui donner sa réponse, et si elle était négative, May ne retrouverait jamais Brad, ou peut-être qu’un jour si, mais mort. Car la jeune femme pouvait tout imaginer. Et si il avait été enfermé et séquestré par son père ou un autre mangemort ? Après tout, elle n’avait aucune nouvelle, ce qui n’était pas normal… Elle savait qu’il était en danger. Mais dans tous les cas, elle ne pouvait penser qu’il soit mort. Elle le sentait encore bien trop en elle, en vie. Une semaine aurait peut-être pu paraître court à certains, mais de toute façon, l’ancienne serpentard n’avait jamais été très patiente. Depuis le temps qu’elle faisait des plans pour retrouver Brad sans succès… Le temps pressait… Dans une semaine, sa décision serait prise.

Sous le choc, May n'avait pas été capable d'articuler quoi que ce soit. Lorsque le mangemort quitta le bar, le corps de May sembla retrouver sa capacité à bouger. Il fallait qu’elle sorte d’ici, et vite. Elle étouffait. De plus, les sorciers présents dans le bar semblaient débouler de la planète mars, maintenant que le mangemort n’utilisait plus son don sur eux. Il fallait qu’elle soit seule… Elle sortie dans les rues de l’allée des embrumes et transplana pour arriver dans les montagnes, non loin de l’école de poudlard. En pleine nature, l’élève qu’elle avait été s’était de nombreuses fois recueillie ici pour se laisser aller à sa tristesse ou réfléchir. Sitôt arrivée, May tomba à genoux et s’écroula sur l’herbe, des larmes de colère et de torture qu’elle avait eu tant de mal à refouler inondant son visage d’ange…

[hj : le sujet peu être verrouillé !]