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 Besoin de réfléchir (libre)

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Léonova Lestrange
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MessageSujet: Besoin de réfléchir (libre)   Besoin de réfléchir (libre) EmptyVen 21 Aoû - 14:11

    J’avais grand besoin de réfléchir. Loin de toute agitation, et seule. Le bal avait eu lieu la semaine précédente, Les B.U.S.E.S étaient terminée, et demain, nous serions Dimanche, les calèches de Poudlard viendraient nous chercher, et nous monterions dans le Poudlard Express. Ce dernier jour de l’année à Poudlard était donc le dernier jour où j’aurais l’occasion de me retrouver seule avec moi même. Ensuite viendrai les vacances, que je passerai en quasi totalité avec Enzo, et parfois même avec ma tante.

    Il était tôt, très tôt, et le soleil filtrait à travers les hautes vitres des cachot de Serpentard. Personne d’autre que moi ne devait être réveillé, par un pareil jour. Je me tirai en douceur de mon lit, avant de me glisser dans la salle de bain. Une fois ma douche prise, et une fois habillée, je sortis de la chambre avant de monter les escalier qui menaient à la grande Salle. Pas de petit déjeuné pour moi, j’avais décidé de me trouver un endroit où je pourrait à la fois manger, et réfléchir. Direction Pré-au-Lard. Le professeur MacGonagall notait les élèves qui sortaient, comme chaque Week End. Après avoir griffonné mon nom sur la liste, qui était pour le moment vierge, j’étais enfin libre. Après un bon quart d’heure de marche, je me trouvais à Pré-Au-Lard. Je pouvais sentir le soleil sur ma peau, c’était très agréable. Mais dans cette région de l’Angleterre, la chaleur n’était pas étouffante. Je portais un simple chemisier blanc et argent, et un jean. Ma marque aurait été apparente, si je ne portais pas un long gant blanc sur le bras gauche, puisque je savais que ce genre de chose mettait encore plus mal à l’aise les commerçant que le élèves de Poudlard. A Poudlard je m’en fichais. Les plus jeunes était terrorisés lorsqu’ils la voyait, mais ils apprenaient très vite à m’éviter. Personne n’avait jamais osé me faire ne serait-ce qu’une seule remarque. Alors que je savait très bien qu’à Pré-au-Lard, il suffisait qu’un commerçant ou un client pas très intelligent la remarque, ne sache pas qui j’étais, et il déclenchait une mini émeute. Et je n’avais pas besoin de ça. Le gant était léger, et ne me tenait pas chaud, donc tout allait très bien.

    Les trois balais était de loin le bar que je préférais, mais dans moins d’une demie heure, il allait se remplir, et je ne pourrais plus être seule. Je m’orientai donc vers la tête de sanglier. C’était un lieu que certaines personnes trouvaient inquiétant, mais moi, la seule chose qui me dérangeait habituellement c’était la saleté. Mais bon, j’avais vraiment besoin d’être tranquille, et je le serait là bas. Le Barman savait qui j’étais, donc au moins, il me servirait quelque chose de clean. J’entrai dans le bar, je partis m’asseoir à une table, et après l’habituel silence qui suit l’entrée d’un nouveaux client, les conversations reprirent. Il n’y avait pas grand monde, c’était l’idéal. Le patron s’approcha de moi.

    Je vous sert quoi miss Lestrange ?

    Une bièraubeurres sera parfaite. Et quelque chose de clean s’il te plait. Pas comme le whisky frelaté que tu viens d’amener à la table d’à côté.

    Bien sûr Miss.

    Il m’adressa un clin d’œil avant de se diriger vers le comptoir. J’avais baissé le ton pour parler de la qualité de la boisson de la table voisine, si bien que ses occupants n’avaient rien entendu. Personnellement, si ces crétins ne savait pas reconnaître du bon Whisky pur feu d’un mauvais, c’était leur problème pas le mien. Tant que j’étais bien servie, le Patron pouvait faire ce qu’il voulait. Une minute plus tard j’étais servie et je commençais à boire tout en réfléchissant.

    La lettre de ma tante était dans ma poche et je l’en sortis. Je l’avais reçu le matin même avec le petit souvenir. Ce qu’elle disait m’avait poussé à ne pas le regarder tout de suite.

    Citation :
    Ma très chère Léonova,

    Tout d’abord, je te prie de m’excuser de ne pas avoir donné suite à ta lettre plus tôt. Lucius et moi avons eu des choses plus importantes à régler, et je t’avoue avoir été préoccupée par certaines choses pendants quelques semaines. Je sais ce que je t’ai fait subir en te laissant attendre, mais encore une fois, je suis désolée.

    J’ai regardé ton souvenir, comme je tu m’as demandé de la faire. En réalité il comporte deux souvenirs de ta mère, pour être plus précises. Deux souvenirs qui ont des années d’écart. J’apparaît d’en l’un deux, et je l’ai redécouvert avec plaisir.

    Regarde les Léonova. J’ai eu beau y réfléchir pendant des heures, je n’ai pas réussit à imaginer l’impact qu’ils pourraient avoir sur toi. Par contre, je sais l’impact que cela aura si je t’en empêche. C’était ta mère autant que c’était ma sœur, et peut être que si ces deux souvenirs étaient là, plus ou moins caché au manoir de Bellatrix et Rodolphus, si ta mère les a extraits de son esprits, c’est bien pour quelque chose. Il doit y avoir une raison.

    Je suis ravie que la fin de l’année approche, je languis tes visites. Si seulement tu pouvais avoir un peu plus d’influence sur ton cousin et son épouse ma chérie ! Voilà plus d’un an que je n’ai pas vu le petit Scorpius. Quel âge à-il à présent ? Trois ans il me semble. Qu’est ce qu’il doit avoir grandit… Je suis contente que tu ais trouvé quelqu’un avec qui passer l’été, tu n’aurais qu’à dire à ce Enzo qu’il peut naturellement venir au manoir lorsque tu viendras. Je ne suis pas contre le fait de le rencontrer.

    Je m’excuse de ne pas avoir le temps de m’étendre Léonova, j’aimerais pouvoir discuter des réflexions que tu m’as confié dans ta lettre, mais nous allons bientôt nous voir.

    Je n’ai qu’une requête à te faire Léonova. Parfois la vérité peut être destructrice. Je te demande comme une faveur pour moi et pour ta mère de ne retenir d’elle que ce que tu verras dans la première partie du souvenir, la plus ancienne. Et ne juge pas trop vite. Comme je me l’évertue à te dire depuis que tu est gamine, on ne juge surtout pas sans connaître les circonstances.

    On ne juge pas sans connaître les circonstance. La maxime de ma tante était devenue la mienne au fil des années, et je savais très bien ce que cela signifiait. Je risquais donc de voir des choses qui me pousseraient à juger ?

    Je fus tirée de ma réflexion par la carillon de la porte d’entrée. Un nouveau client venait de pénétrer dans la tête de sanglier.

    [HJ : Libre à qui veux, mais une seule personne pour le moment. Elèves ou autre, je m’en fiche Very Happy ]

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Lord Borna
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MessageSujet: Re: Besoin de réfléchir (libre)   Besoin de réfléchir (libre) EmptyVen 21 Aoû - 17:06

Le borgne entra dans le bar, la démarche impériale et la tête haute, comme supérieur aux sorciers déjà présents dans la tête du sanglier. Il y avait d’ailleurs très peu de personne, ce qui était bon signe, le borgne n’aurait aucun mal à exercer son don. Grâce à celui-ci, il était sans aucun doute le seul célèbre mangemort capable de vagabonder comme bon lui semble dans la nature, charmant quiconque aurait l’idée de le dénoncer. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il était un mangemort redoutable, et que sa présence dans le camp de ceux-ci était vitale. Ainsi, il pouvait savoir tout ce qui se passait dans le monde des sorciers tel un espion non dissimulé, pas le moins du monde isolé de quoi que ce soit, et il pouvait faire ce que bon lui semble, ses propres secrets comme ses missions… En parlant de missions, il n’avait à présent plus droit à l’erreur. En effet, son maître, Voltore Tenebrae, comptait sur lui et ne voulait plus qu’il le déçoive.

La porte d’entrer se referma à la volée. Mais que Lord Borna n’entendait donc t-il pas là de la bouche du serveur ? Miss Lestrange… Depuis le temps qu’on lui parlait d’elle! Voila que cette journée s’avérait fort intéressante. Voltore s’intéressait à la gamine, et si le borgne arrivait à avoir quelques informations sur elle et la rencontrer, il allait remonter dans l’estime de son maître. En effet, la fille de l’ex seigneur des ténèbres et d’une redoutable mangemort avait de quoi en intéresser plus d’un, et surtout les mangemorts. Certains attendaient qu’elle prenne la relève, d’autres voulaient qu’elle se rallie à eux. D’autres encore voulaient l’éliminer afin de ne pas avoir de concurrence. Quoi qu’il en soit, le borgne ne savait rien de cette gosse, excepté qu’elle étudiait à poudlard à serpentard, tout comme le fils Nelsen -qu’il avait déjà eut l’occasion de rencontrer- et sa propre petite sœur.

Laissant sa mission de côté pour l’instant, il se dirigea au bar, comme si de rien n’était. Il n’allait pas s’attaquer directement à la fillette tout de même, il lui fallait bien une petite désaltération. Le borgne était absolument calme et posé, pourtant, il exerçait sur toutes les personnes présentes son don de narcopathe, répandant la paix et le rendant fort sympathique aux yeux des membres du camp adverse. C’était une précaution qu’il s’efforçait de prendre, même si certains sorciers du bar étaient de son côté. Les lâches et les traîtres étaient partout. Ainsi, personne ne pouvait le détester ou avoir l’idée saugrenue de le dénoncer, alors qu’il était si charmant. Le mangemort ne savait pas si la demoiselle l’avait reconnu, mais pour l’instant, il lui tournait le dos. Le barman lui servit le verre de Wisky pur feu qu’il avait demandé sans s’étonner de voir un célèbre mangemort recherché apparaître au grand jour sans qu’il ne se passe rien.

Le borgne vida son verre d’une traite, puis le barman lui en remplis un autre. La main accrochée à son verre et la hanche appuyée contre le comptoir, il se retourna alors de façon à apercevoir la gamine dans son champ de vision, mais en aucun cas la regarder en face directement, car il ne voulait pas qu’elle voit son regard particulier tout de suite, tout comme il ne voulait pas lui infliger toute l’étendue de son pouvoir subitement. Il préférait jouer avec ses proies. En un claquement de cil s’il l’avait voulu, la jeune fille succombait à son charme comme ensorcelée, éprise follement du mangemort. Le don de Narcopathe, il le tenait de cet unique œil gauche encore valide auquel Voltore Tenebrae avait transmit le pouvoir de l’œil borgne lorsqu’il venait de l’être, le droit, en plus du pouvoir qu’il avait déjà dans le gauche. Cela avait été une opération périlleuse et extrêmement délicate. A peu de chose près, le borgne aurait perdu la vue de ses deux yeux, mais le seul indice encore visible de ce transfère de pouvoir était la couleur rosâtre qu’arborait à présent cet œil si unique et si chère aux yeux du mangemort.

Le borgne termina son verre, le posa sans bruit sur le comptoir, et la démarche légère et silencieuse, il s’approcha de la petite qui était seule avec sa bierraubeurre à une table. Il exerçait également son don sur elle, mais à faible intensité, juste suffisamment pour ne pas créer un scandale, et il changerait l’intensité de son pouvoir en fonction des réactions de la fille Black/Jedusor. Que le nom qu’on lui avait donné lui allait mal… Lestrange… Une honte pour ses origines. Le borgne retira une chaise de la table, et la laissant en suspense, il déclara à la demoiselle :


« Puisses mademoiselle Jedusor me faire l’honneur d’accepter qu’un jeune borgne comme moi se joigne à elle. »

A ces mots, il n’attendit pas de réponse, et s’assit élégamment, tel un prince d’une contée lointain. Il faut dire que le borgne faisait partie de la très haute et noble bourgeoisie anglaise. Il avait des tas de manières et de principes. Aucun dans le bar ne semblait lui porter la moindre attention, comme si le fait qu’il soit là était normal, voir même rassurant. Le borgne se passa enfin une main gracieuse dans ses longs cheveux argentés et releva élégamment son visage angélique. Il pointa alors violement son œil violet dans un de ceux clairs de Léonova, mais retenant tout de même son don.

Pas tout de suite. Il allait avoir tout le plaisir de jouer avec les émotions de la jeune fille lorsque bon lui semblerait. Il ne pu s’empêcher d’afficher un sourire charmeur et énigmatique face à Léonova. Il avait de la chance, elle n’était en plus pas trop moche, l’idée qu’elle pouvait lui tomber entre les bras à tout instant était fort tentante. Elle ressemblait vraiment à sa mère. Il avait déjà eut l’occasion de la voir, et avait même assisté à sa mort lorsqu’il était en 4° année à poudlard, lors de la grande bataille et de la chute de son père.


« Bonjour, Léonova. Tu m’as sans doute reconnu ? »

Le borgne attendit patiemment la réponse de la jeune fille. Qui n’aurait pas pu reconnaître un visage sortant autant de l’ordinaire ? Entre les longs cheveux blancs, le teint pale, et le seul œil à la couleur unique, n’importe quel sorcier pouvait deviner qu’il s’agissait de celui qui faisait la une des gazettes du moment à cause de son évasion inopinée et surtout inexpliquée. Le borgne voulait mettre les cartes sur la table avec la jeune fille, et comme il comptait bien engager une discutions, il allait attendre sa réponse. Après tout, ne disait-on pas d’elle qu’elle avait une intelligence génétique ? Le mangemort se contentait de la fixer en attendant. Son œil était magnifique, même pour quelqu’un sur qui il n’exerçait pas son don. Le borgne ne savait pas si Léonova était de ceux qui pouvaient bloquer leur esprit, mais il n’allait pas tarder à découvrir si son don faisait effet sur elle…
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Léonova Lestrange
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MessageSujet: Re: Besoin de réfléchir (libre)   Besoin de réfléchir (libre) EmptyVen 21 Aoû - 20:30

    Mon teint blêmit lorsque je reconnus le personnage qui venait d’entrer dans la bar. Parce que je n’avais pas besoin de m’attarder sur son visage et son allure pour reconnaître le mangemort. Il était à mes yeux beaucoup plus dangereux que Tenebrae, alors que Narcissa ne m’avait jamais mis en garde que contre ce dernier. Mais je savais me défendre, je pouvais affronter un mangemort. Alors que l’idée de ne plus être responsable de mes actes m’étais insupportable. Ma première réaction fut de tourner ma tête vers la mur opposé, de façon à ce qu’il n’aperçoive pas mon visage. Il devait être ici pour une mission, sinon il n’aurait pas prit le risque de s’approcher aussi près de Poudlard. Je mis mon bras gauche sur mon visage, comme si je soutenais ma tête. La mission ne pouvait pas être moi, j’avais décidé ce matin seulement de me rendre à Pré-au-Lard. Et a part MacGonagall, personne ne m’avait vu sortir. Avec un peu de chance, il ne m’apercevrai pas, et sortirait de la tête de Sanglier sans m’avoir reconnue. Mais c’est à ce moment là que le patron du bar s’était approché de moi pour m’adresser quelques mots. Il cherchait certainement à m’être agréable, pour ce que j’étais mais également à cause de ce que j’avais dis sur la qualité de ses boissons.

    Votre boisson vous convient Miss Lestrange ?

    Quel imbécile. Je sentais à présent le regard de Lord Borna posé sur moi. Je savais qu’il avait entendu. Tout le bar avait du entendre ce sombre crétin. J’avalai doucement ma salive, avant de répondre d’une voix calme et sèche, presque inquiétante.

    Oui, c’est bon, fiche moi la paix maintenant.

    Il sembla surpris mais ne répondit pas. Il se redirigea vers son bar en maugréant. Maintenant que le Borgne savait que j’était là, mon premier réflexe fut de ranger la lettre et le précieux souvenir dans ma poche. Cela ne servait pas à grand chose, mais si jamais quelqu’un lisait ma correspondance avec ma tante, j’aurais l’impression que toute mon intimité aurait alors été violée. Je livrai la moindre de mes pensée à Cissy. Je me rendis également compte que même si mon cœur battait à toute allure, mes mains ne tremblaient pas. C’était bon signe. Cela signifiait que je pouvait compter sur elles à tout moment.

    Pourquoi personne ne réagissait ? Pourquoi personne dans le bar ne bougeait ? Un mangemort célèbre était présent, youhou, réveillez vous. Mais tous semblaient trouver ça normal. Et je compris. Il avait étendu son don à toute la salle. Tout le monde excepté moi. Pourquoi ? Mais c’est alors que je me rendis compte que je n’aurais pas été capable de crier, d’hurler au secours. Tout simplement parce que je ne le voulais pas. Il devait aussi exercer son don sur moi, mais de façon moindre. Puisque j’étais encore assez responsable de mes pensée pour m’inquiéter, et mon cœur battait la chamade.

    Penser à quelqu’un que vous aimez vraiment. Narcissa m’avait dit que c’était la chose à faire en présence d’un narcopathe. Le jour où elle m’avait mis en garde contre Lord Borna. J’essayai de respirer calmement, et de me concentrer sur le visage d’Enzo. Penser à Enzo.

    Mon cœur s’accéléra encore lorsqu’il s’approcha de ma table, pour s’y asseoir et m’adresser la parole. J’étais partagée entre la peur et l’admiration. Comment était-il possible de posséder un don comme celui ci. Pense à Enzo, pense à lui.

    Miss Jedusor. C’était bel et bien ce que j’étais, et ce nom sonnait tellement bien. Mais j’étais miss Lestrange, je portais le nom de cet imbécile de Rodolphus, puisque ma mère l’avait porté avant moi, et que ma tante avait insisté pour que cela soit mon nom. Elle ne voulait pas que je m’appelle Jedusor. Elle ne souhaitais pas que tous les regards se tournent vers moi lorsque j’entrait dans une pièce, ou que l’on ai peur de moi simplement à cause de ce nom. Malheureusement, tout le monde savait qui j’étais, et ses efforts avaient été vains. Maintenant, j’aurais préféré m’appeler Jedusor.

    J’avais beau avoir été prévenue, lorsqu’il plongea son regard dans le mien, mon cœur s’accéléra. Et ce n’étais plus de la peur. Je n’aimais pas ça. Je n’avais pas envie de détourner les yeux, mais je savais qu’il lui était encore plus facile de me manipuler comme ça. Pense à Enzo ma grande, t’es capable de ça quand même ! Je réussis à détourner mon regard un peu à droite, peut être assez peut pour qu’il ne le remarque pas. Ensuite, je lui lançais d’une vois sèche, mais pas tout à fait agressive. Je voulais qu’il pense que je n’étais pas dangereuse, je ne voulais pas qu’il déploie tout son don entier se déploie sur moi. Je savais que dans ce cas là, tous mes efforts aurait été vain.

    Lestrange. Je m’appelle Miss Lestrange. Bonjour John, oui, je vous ai reconnu. Et je ne crois pas vous avoir autorisé le tutoiement.

    J’avais assez de relations parmis les famille de sang pur reconnue pour connaître les vrais noms et prénoms de Lord Borna. Et puisqu’il se permettait de m’appeler Léonova, je ne vois pas pourquoi je n’utiliserai pas moi aussi son prénom.

    Je sortis ma baguette de ma poche, pour la placer devant moi, à coté de mon bras ganté, qui reposait sur la table. J’attrapai ma bièraubeurre pour boire une gorgée. Faire comme si de rien n’étais. Je continuais, sur le ton d’une discute normale.

    Que faites vous ici John ? Il n’est pas vraiment recommandée de s’approcher de Poudlard, même pour quelqu’un dans votre genre. J’en déduis que Tenebrae ou Nelsen vous a confié une mission. Vous connaissant, je parierai plus sur Tenebrae.

    J’étais prête à présent, et il exerçait assez peu son don pour que je puisse me permettre de plonger à nouveau mes yeux dans les sien. Mes yeux d’un iris bleu translucide qui laissait apparaître des veines rouges, mes yeux si troublant, mais pas de la même façon de ceux de Lord Borna. Les miens inspiraient juste la crainte. Les siens étaient obsédants, ce qui était beaucoup plus dangereux. Mais j’étais préparée, et je ne ressentis presque plus rien.
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MessageSujet: Re: Besoin de réfléchir (libre)   Besoin de réfléchir (libre) EmptyVen 21 Aoû - 23:59

« Très bien, miss Lestrange… »

Surarticula le mangemort entre ses dents, un peu contrarié. Que ce nom lui allait mal. La demoiselle reniait-elle ses origines ? Il remarqua que Léonova, ou plutôt, Miss Lestrange, l’avait regardé quelques instants droit dans son œil, puis s’était décalé légèrement vers la droite. En matière de regard, rien ne lui échappait. Certes, son don avait moins d’effet lorsqu’on ne le regardait pas, mais le principal était que lui regarde la personne, et comme il fixait à présent Miss Lestrange, elle était à sa merci. Cependant, il n’agissait toujours que faiblement sur elle, et il remarqua à sa réaction qu’elle se doutait de quelque chose, ce qui ne serait pas arrivé s’il avait directement exercé son pouvoir à son maximum. Mais c’était ainsi, il fallait qu’il s’amuse un peu… Apparemment, vu comme c’était partis, ça n’allait pas manquer… Mais à tout instant, il pouvait toujours changer d’avis, il était assez impulsif.

Comment l’avait-elle appelé ? John ? Hum… Il y avait bien longtemps que plus personne ne l’appelait ainsi. Cela remontait à son premier meurtre, à savoir Roxley, le mangemort qui l’avait rendu borgne. Simple vengeance. Elle n’acceptait pas que le mangemort l’appelle par son véritable nom, mais elle n’appliquait pas cette règle elle-même. Qu’ajouta t-elle ensuite ? Qu’elle n’avait pas autorisé le tutoiement ? La petite ne manquait pas de culot ! Comme si elle était en mesure de lui autoriser des choses… Elle n’avait de toute évidence pas froid aux yeux, la petite arrogante. Le mangemort ne pu s’empêcher de pouffer d’un rire faux.


« Ha… Mon vrai nom ne t’es pas inconnu, je vois que tu as fais des recherches, ou du moins, qu’on t’a parlé de moi. Comme tu n’hésites pas à m’appeler ainsi, je me permets le tutoiement… Miss Lestrange… »

Pour l’instant, le mangemort s’amusait. Comme il s’en était douté, Léonova le connaissait et connaissait son don, il en était maintenant persuadé. Il ne voit pas pourquoi il aurait du vouvoyer une gamine de quinze ans alors que celle-ci l’appelait par son nom intime. Même s’il était très polis et avait des principes bourgeois, c’était toujours du donnant donnant. De plus, le vouvoiement créait une distance entre les gens, alors que son don et son attitude s’efforçaient à placer une sorte de proximité, ayant tout d’attirant. Et puis, il n’allait tout de même pas vouvoyer cette jeune fille d’une quinzaine d’année.

Mieux valait pour la jeune fille qu’elle soit assez intelligente pour ne pas rechigner d’avantage, sinon, elle allait connaître un fort déstabilisant, passant de la haine à l’amour. Enfin, la haine, rien n’était fait… Dans tous les cas, la serpentard ne pouvait le détester. Léonova sortit sa baguette pour la placer à côté d’elle. Le borgne continuait de la fixer, n’ayant pas porté la moindre attention au geste. Dans tous les cas, il interviendrait bien avant qu’elle ne puisse s’en servir. Son don était rapide, efficace, et intense. Miss Lestrange ne savait pas bloquer son esprit, le borgne en était maintenant persuadé, elle était à lui.


« Tu n’auras pas besoin de ça. »

Déclara t-il le ton neutre. D’abord, parce que sa baguette lui serrait inutile, et ensuite, parce qu’il ne comptait pas l’agresser. Enfin, tant que celle-ci se montrait passive, ce qu’il corrigerait dans le cas contraire avec son don. Elle ne pouvait rien contre lui. Le borgne fut étonné dans le bon sens lorsque l’héritière déduisit qu’il était en mission pour Voltore. Il répondit, un charmant sourire sur les lèvres :

« Perspicace, Miss Lestrange. Bonne déduction, vraiment… »

Le fait que Léonova ait utilisé l’expression « vous connaissant » éveillait quelque peu sa curiosité. Lui ne connaissait absolument pas cette jolie jeune fille. Il lui demanda, la voix séductrice :

« …Mais je ne crois pas qu’on se connaît, même si après coup, l’idée ne me répugne pas. Que crois tu savoir de moi au juste ? »

Comme le narcopathe voyait que l’héritière osait affronter son regard avec courage et détermination à ne pas flancher, il se permit, l’espace d’un instant, d’intensifier son don, histoire de lui donner un avant goût et de la calmer un peu.

Léonova pu alors sentir, l’espace d’un instant, une intense passion envers le mangemort, dévorante et ensorcelante, comparable à celle que sa mère éprouvait pour son père. De la folie à l’état pur, l’envie de tout donner à un seul et unique être, l’envie de le posséder aussi. Ce don était en fait même dangereux lorsque le borgne l’intensifiait de trop. Certains auraient pu le tuer pour qu’il reste à eux à jamais, tout comme il auraient pu aussi se suicider face à tant d’amour.

Le borgne rétablit ensuite son don à une fréquence juste un peu plus élevée que précédemment, comme si de rien n'était et l'air toujours impassible, de façon à montrer sa suppériorité. Même si ce don était intense, il le maîtrisait parfaitement et ne s’affaiblissait pas, sauf à la longue si vraiment cela devait durer des heures. De son seul œil était née une expression de défis, dans la splendeur merveilleuse et captivante de son iris. Léonova n’avait également pas des yeux communs. Ils étaient très clairs et rougit par le sang.

Le borgne, parfaitement détendu posa un coude sur la table et finit de boire son verre, attendant la réponse de la gamine. Le barman vint à passer par là, de façon à remplir de nouveau le verre du mangemort, puis plus rien. Le monde autour continuait comme si de rien n’était. Léonova était seule, et en péril. Pourtant, rien dans l’attitude du borgne ne montrait une envie de meurtre ou de la menace, bien au contraire. Il paraissait aimable et patient, détendu et radieux.
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Léonova Lestrange
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MessageSujet: Re: Besoin de réfléchir (libre)   Besoin de réfléchir (libre) EmptySam 22 Aoû - 12:51

    Je préférais que l’on m’appelle par mon vrai nom, c’était sur. Parce que d’une part, même si j’aurais bien voulu porter celui de mon père, je ne perdais pas de vue que c’était un nom moldu. Raison qui avait poussé mon père à le rejeter, pour devenir Lord Voldemort. Black par contre, je n’aurais rien eu contre. J’étais bien plus Black que Lestrange, et si les règles de la bienséance n’avaient pas voulu que je porte le nom du mari de ma mère, même si j’étais une enfant illégitime, je serais certainement Léonova Black aujourd’hui. Le peu de pouvoir qu’il utilisait ne faisait plus vraiment d’effet sur moi, même si je n’aurais pas pu détester Lord Borna, parce que je n’avais pas l’impression de le vouloir. J’aurais voulu me méfier, mais je n’arrivais pas à ressentir de la peur. Je savais au plus profond de moi que c’était du à la narcopathie de mon interlocuteur.

    Des recherches ? Non, je n’avais pas fait de recherches. D’une part, Narcissa m’avait parlé de cet énergumène, et d’autre part, j’avais partagé un dortoir avec sa jeune sœur pendant trois années entières, et elle était beaucoup plus bavarde que quelqu’un comme Enzo, ou quelqu’un comme Brad. La demoiselle ne parlait que très rarement de son frère, mais lorsqu’elle le faisait, avec cet air supérieur, elle l’appelait John. J’en avais déduis que cela devait être son prénom. C’était Narcissa par contre qui m’avait confié qu’il était le petit protégé de Tenebrae, et qu’il était plus ou moins à ses ordres. Je n’avais pas tiqué lorsqu’il avait éclaté de rire, de ce rire faux.

    Qu’il se permette le tutoiement s’il le voulait après tout. J’avais toujours considéré que si un adulte voulait que je le respecte, il devait en faire autant, mais je n’étais pas en position d’exiger quoi que ce soit, il avait raison. Il pouvait lorsqu’il le voulait, me faire perdre tout contrôle de mes actes. Lorsque je sortis ma baguette, il ne lui accorda pas un regard, continuant de me fixer.

    « Tu n’auras pas besoin de ça. »

    Sa voix me surpris. Je savais bien que s’il décidait de me soumettre à lui, l’idée de riposter avec ma baguette ne me viendrai pas en tête. Mais je préférais la savoir à ma portée. Chose ridicule ? Je ne pense pas. Je ne savais pas assez de choses sur la narcopathie pour ne même pas essayer. Il était possible que j’aie des éclairs de lucidité, même envoutée. Après tout, cela arrivait même aux personnes sous l’impérium. C’était rare, mais cela arrivait.

    Je m’en doute. Mais voyez-vous, je fais partie de ces personnes qui préfère avoir leur baguette sous la main.

    Mon père lui-même avait toujours accordé une importance capitale aux baguettes. Il s’était contenté de la sienne jusqu’à qu’elle s’avère trop semblable de celle de son ennemi pour accepter de la détruire. Mais je ne risquais pas d’avoir ce genre de problème, puisque l’on ne faisait qu’une baguette avec un dragon. Et peu de sorciers avaient une baguette faite en bois de Lierre. C’était troublant. Mon esprit était encore capable de dériver sur ce genre de chose alors que j’étais en position de danger.

    Je savais que ma déduction était bonne, c’était pas la peine de me le dire. Je n’avais pas pour habitude de me tromper lorsque je faisais ce genre de supposition. Je ne répondis pas, et il continua.

    « …Mais je ne crois pas qu’on se connaît, même si après coup, l’idée ne me répugne pas. Que crois tu savoir de moi au juste ? »

    J’ouvris la bouche pour lui répondre, mais à ce moment là, je sentis un changement brutal dans l’utilisation de son don, et donc un changement brutal en moi. Mon cœur s’accéléra de nouveau, et ce n’était définitivement plus de la peur. Je sentis monter en moi une obsession plus intense que ce que j’avais connu, et dévorante envers le mangemort borgne. Je m’agrippai à la table, me mordit les gencives jusqu’à sentir le sang dans ma bouche espérant que la douleur prendrait le dessus, essayant de repousser ses pensées qui ne devaient pas être les miennes, j’essayai un instant d’imposer le visage d’Enzo à mon esprit, mais au bout de quelques secondes, je capitulai. J’avais envie de me rapprocher du mangemort, et j’avais envie de lui appartenir. Heureusement pour moi, il retira son emprise pour la remettre à la même fréquence que lors du début de notre conversation. Du moins, je le pensais, s’il y avait une légère différence, je ne la sentais pas, pas après l’intensité de ce qu’il venait de m’infliger.

    Mes joues avaient pris une légère teinte rouge, qui contrastait avec la pâleur du reste de ma personne et une respiration saccadée soulevait ma poitrine. Un silence s’installa pendant environ deux minutes, le temps pour elles de reprendre leur couleur normale, et pour mon cœur de reprendre avec un rythme un peu plus lent, mais plus rapide que la normale. Une fois sûre que les effets principaux s’étaient dissipés je lui répondit, en remettant mes yeux dans les siens.

    Ne croyez-vous pas qu’il serait préférable d’éviter ce genre de chose si nous voulons avoir une conversation normale ? Il serait bien préférable que mes réponses soient honnêtes, et non pas dictée par une illusion de passion, ou d’obsession.

    Je savais qu’avec ce genre de conduite, je jouais du quitte au double. Mais je pensais le mangemort assez intelligent pour ne pas recommencer, du moins pas tout de suite. Avant qu’il ne réponde, je répondis moi à sa première phrase.

    J’admets que l’expression "vous connaissant" est peu être mal employée. J’ai eu le plaisir de partager mon dortoir avec votre jeune sœur pendant trois ans, et il est arrivé que Narcissa me parle de vous, mais rien de plus.

    Je m’arrêtais un instant, essayant de deviner ses pensées, ce que signifiaient les différentes expressions qui ornaient tour à tour son visage. J’eu un frisson lorsque la pensée qu’il était presque imprévisible traversa mon esprit. Voilà une chose contre laquelle je n’avais pas été mise en garde, et je n’aimais pas ça, moi qui aimais tant lire dans les gens. Un jour je deviendrai legilimens, j’en étais persuadée. Ce jour là, tout deviendrai plus facile.

    Quoi qu’il en soit, les seules choses que je sais sur vous concernent votre don ou votre identité. Et je ne suis pas contre le fait d’en apprendre plus. Maintenant je vous retourner votre question. Qu’est ce qui a poussé le mangemort que vous êtes à venir s’asseoir à ma table ?

    Je connaissais la réponse à cette question. La curiosité. Mais par contre, j’étais moi-même curieuse de savoir ce que les mangemorts savaient sur mon compte, et ce qu’ils ignoraient.
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MessageSujet: Re: Besoin de réfléchir (libre)   Besoin de réfléchir (libre) EmptySam 22 Aoû - 15:55

Le borgne se contenta de renvoyer un sourire à Léonova. Elle faisait partie des sorciers qui gardaient leur baguette à portée de main, tout comme la plupart des mangemorts, et comme son père. Le borgne, quant à lui, pour sans passer grace à son don, même s’il préférait tout de même la garder, mais ce n’était pas un détail négligeable. La plupart des sorciers n’étaient plus rien une fois leur baguette ôtée, lui gardait une grande partie de sa force. La jeune fille avait raison de se méfier, au moins, elle n’était pas inconsciente, même si sa baguette ne lui serait pas utile. S’il n’avait pas été Narcopathe, le borgne était persuadé que lui aussi garderait sa baguette à ses côtés. Elle était en cette instant dans la poche de son pantalon, et comptait bien y rester durant cet échange. Il ne tenait pas à faire un scandale dans le vieux bar miteux pour faire encore parler de lui à la Gazette, il n’était pas stupide non plus. Non, il voulait juste voir un peu qui était cette jeune fille dont il entendait si souvent parler et voir si elle était à la hauteur de ce que certains attendaient d’elle. Pour l’instant, il n’était pas déçu. Elle était méfiante, sur d’elle, et ne se démontait pas, mais ne cherchait pas non plus à provoquer un duel perdu d’avance. Tout était dans la finesse. Après tout, c’était presque une adulte, il n’était pas nécessaire de provoquer une bataille, ils pouvaient se parler tout deux comme des personnes responsables.

Alors que Léonova allait répondre à sa question et qu’il avait changé l’intensité de son don, il resta impassible et se contenta d’observer la réaction de sa proie. Elle paraissait assez coriace par rapport à certains autres sorciers auxquels il avait eut affaire, et ne parlons même pas de ces stupides moldus… Elle avait réussi à rester se sa chaise, se mordant les lèvres jusqu’au sang, et le borgne pouvait entendre sa respiration saccadée. Bien entendu, le borgne n’était pas assez stupide pour lui montrer l’étendue de son don à son apogée, il pouvait encore bien plus, mais il ne voulait pas non plus qu’elle lui saute dessus. Ceci était juste un avertissement pour ne pas qu’elle oublie à qui elle avait affaire. Comme la plupart de ses victimes, Léonova avait le teint légèrement rouge, ce qui était loin de lui déplaire. Le borgne laissa le temps à Léonova de reprendre ses esprits, se balançant patiemment sur sa chaise. Celle-ci osait de nouveau affronter son regard, et cela lui plaisait. Rare étaient les sorciers qui s’autorisaient à le regarder dans son œil, qui jouaient en quelque sorte avec le feu.

La jeune fille lui fit remarquer que s’il voulait une réponse honnête de sa part, il ne devait pas exercer son don. Bien entendu, il comptait bien la laisser répondre à faible intensité de Narcopathie, ce n’était pas distrayant d’avoir affaire à une groupie envoûté. Et puis, il n’allait pas recommencer tout de suite. Dans l’état qu’elle était à présent, elle était totalement maîtresse de ses paroles. Seule l’envie de ne pas détester le borgne ni de le trahir se faisait ressentir. Juste ce qu’il fallait. Le mangemort n’eut pas le temps de répondre, car Léonova enchaîna sur d’autres paroles. Lorsque la serpentard parla de sa sœur, il haussa un sourcil, aussi surpris qu’intéressé. Vraiment ? Dans ce cas, il lui suffirait d’aller voir sa chère sœur pour savoir ce qu’elle voudrait bien lui dire sur l’héritière. Voilà qui ne louperait pas. Elle parla ensuite de Narcissa. Oui… C’était une connaissance. Celle-ci avait recueilli la gamine, mais refusait que des mangemorts s’en approchent de trop près pour l’instant.

Léonova n’avait pas l’air de connaître grand-chose sur lui. Elle savait, comme beaucoup de sorciers, qu’il possédait un don extrêmement rare et aussi précieux que puissant, ainsi que son identité. Cela était un peu flou, mais il ne voulait pas en savoir d’avantage, la réponse lui satisfaisait. La jeune fille n’était d’ailleurs pas contre le fait d’en savoir plus, ce qui était un bon début. La curiosité était pour le borgne une qualité. Il fallait savoir s’intéresser à toute chose, afin de connaître des choses et être intelligent. Léonova lui retourna sa propre question, comme il s’en était douté. Le borgne la regarda quelques instants, but une gorgée de son wisky tel un goutteur de vin, ayant totalement conscience que sa réponse se faisait attendre, puis déclara, pas pressé le moins du monde :


« La curiosité bien sur. Des mangemorts parlent de l’héritière. Certains l’attendent, d’autres veulent l’éliminer, mais personne ne peut l’approcher dans Poudlard et ses environs. Personne sauf moi. »

Après avoir reposé son verre sur la table, il rajouta :

« Mais ne crois pas que Voltore Tenebrae m’envoie. Ma mission était tout autre. Disons que j'ai légèrement dévié en court de route. Lorsque je t’ai reconnu dans ce bar, je n’ai pas pu résister à l’envie de profiter de mon privilège, et de voir ce qu’il en était de l’héritière. Bien entendu, je ne peux me faire que des préjugés, on ne connaît pas quelqu’un en une rencontre.»

Certains mangemorts en auraient tués plus d’un pour être à sa place, il en avait conscience et profitait de son avantage. Il aurait de quoi narguer les autres à son retour, et remonterait dans l’estime de son maître. Cette dernière phrase pouvait envisager que les deux sorciers allaient se revoir, mais tout restait incertain.

« Saches qu’il m’est donc inutile d’exercer mon don sur toi. Comme tu l’as si bien dis, je ne veux pas avoir affaire à une illusion, cela ne serait qu’une perte de temps. Ce que tu peux sentir en ce moment n’est qu’une précaution nécessaire, qui n’atteint point ton comportement, même si tes sentiments sont légèrement influencés. Quant à mon petit aperçu de mon pouvoir, je pensais qu’il était intéressant pour toi et ton enrichissement personnel de ressentir l’effet produit. La Narcopathie est un domaine bien souvent sous estimé que l’on ne comprend que lorsqu’on en a été victime. Ce que tu as pu sentir n’était pas encore mon talent à son apogée, même s’il s’en approchait. Vraiment navré de te l’avoir imposé sans ton consentement, mais j’avoue avoir été impatient de voir les répercutions sur une sorcière telle que toi. »

Quant à l’effet de surprise, c’était tout simplement sa spécialité. Le borgne adressa un grand sourire à Léonova. Tout ceci lui paraissait si simple et il était si détendu qu’on pouvait deviner qu’il calculait tout et avait les cartes en mains.

« Si tu te tiens tranquille, je pense que je ne devrais pas avoir à réitérer l’expérience. C’est ce qu’il serait préférable pour nous deux, n’est-ce pas ? Alors reprenons plus calmement si tu le veux bien… »

Le mangemort n’inspirait pas vraiment la confiance, mais tout portait à croire qu’il s’en tiendrait à ses paroles. En tout cas, il fallait l’espérer pour Léonova, sinon, elle se trouvait vraiment dans une impassa.
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MessageSujet: Re: Besoin de réfléchir (libre)   Besoin de réfléchir (libre) EmptyDim 23 Aoû - 16:23

    Le sourire du borgne avait quelque chose d’envoûtant, tout comme son regard, mais je ne m’y trompais pas. Il était redoutable, et comme je me méfiai de lui, ce sourire me parut presque un sourire carnassier, semblable à celui d’un prédateur qui observait sa proie. Mais c’était bien ce que j’était en ce moment même. Un proie. Et même pas une proie bien difficile à attraper, ne sachant pas fermer mon esprit. A peine un petit agneau sans défense. Ma magie, aussi puissante soit elle, ne me servirait à rien s’il se décidait à attaquer. Seule la puissance de mon esprit pourrait me sauver. Mais je n’étais pas sûre d’être assez forte pour le repousser si il déployais son don sur moi au maximum. Voilà pourquoi il était préférable que je me tienne tranquille, en essayant de contenir mon agressivité.

    J’étais bien trop occupée à reprendre mes esprits et à calmer ma respiration pour observer ses propres réactions après qu’il eu exercé sur moi son don. Etait-il satisfait ou au contraire déçu ? Est-ce que je m’en étais bien sortis par rapport à ses victimes lambdas ? Etais-je à la hauteur de ses espérances. En tout cas, maintenant ma lèvre inférieure me faisait souffrir, et je devais régulièrement aspirer le sang qui en sortait. Un simple sortilège aurait suffit, mais j’étais bien trop concentrée sur l’homme que j’avais en face de moi pour porter une attention plus que distraite à la douleur. J’aurais du étudier ses réactions, les expressions de son visage, moi qui savais si bien le faire. J’enrageai contre moi.

    D’autres veulent l’éliminer ? Je savais que j’avais des détracteurs, même parmi les mangemorts, mais j’étais surprise que certain des ces derniers veuillent m’éliminer. Je savais qu’au ministère, ils étaient plus d’un à le penser, mais chez les mangemorts. Qu’ils veulent me manipuler pour faire de moi leur jouet, leur instrument, d’accord, mais m’éliminer ? Pour le coup c’était radical. Lord Borna venait de m’en apprendre pas mal en quelques mots. J’étais plus en danger que je le pensais. Si le mangemort était au courant, cela signifiait que ceux qui voulaient me tuer osaient même admettre l’admettre devant les autres, et que cette idée avait été discutée. Un frisson parcouru mon dos, et je ne put le retenir. Personne ne pouvait m’approcher pour l’instant, mais demain, je rentrerai au manoir. Manoir qui ne disposait d’aucune protection spéciale, il faudrait que je remédie à ça, et j’aurais besoin d’aide. Les sortilèges de protections m’étaient inconnus. Je n’étais pas à l’abri d’un mangemort agissant seul pour venir se débarrasser de moi. J’étais contente d’avoir Enzo à mes côtés, je savais qu’il me protégerait. Mais si jamais il perdait la vie par ma faute, je ne me le pardonnerai jamais. La perspective de me retrouver au manoir était de plus en plus inquiétante…

    Je me doutai que Voltore ne pouvait pas envoyer Lord Borna pour moi. Personne ne savait que je me rendrais à Pré-au-Lard ce matin, même pas moi. Si Narcissa n’avait pas répondu, je ne serais jamais venue ici pour réfléchir. Ce n’était pas la peine de me le préciser. Je ne le lui fit pas remarquer, il n’était pas question de l’énerver.

    Intéressant pour mon enrichissement personnel, mon œil. Il voulait juste me tester et tester mes réactions. J’étais loin de me douter à ce moment là que ce qu’il avait fait me serait d’une grande aide pour comprendre certaines choses, quelques chose qui avait un rapport étroit avec ce souvenir. Pour l’instant, je ne voyais qu’un mangemort dangereux, qui avait le pouvoir de me rendre folle de lui. Une folie dangereuse. Mais encore une fois, je m’abstins de tout commentaire à ce sujet. Le laisser parler était la meilleure chose à faire, pour ma santé mentale. Si tu te tiens tranquille. Je n’aimais pas ce genre d’expression. L’impression que j’étais une proie avec laquelle il s’amusait grandissait en moi. Il me traitait comme une gamine, et je détestais cela. J’avais peut-être quinze ans, mais j’étais déjà beaucoup plus mûre que certains adultes, et la plupart l’avaient compris, et me parlais d’égal à égal. Mais pas le mangemort, et je ne pouvais pas supporter ça. Une fois sûre qu’il n’avait plus rien à dire, je lui répondit.

    Je dois pouvoir en être capable…Votre privilège ? Me voilà flattée. M’éliminer ? Certains de vos collègues ont comme ambition de m’éliminer ? Je suis curieuse, puis-je savoir ce que ma mort leur apporterait ?

    Sans attendre de réponse je poursuivit. Il aurait tout le loisir de me répondre lorsque j’aurais fini. Il semblait de toute façon attendre que je continue. Ma voix ne tremblait pas, même si mon cœur battait la chamade. J’étais neutre et je paraissais même sûre de moi. Sans savoir fermer mon esprit, je savais fermer la porte à mon inquiétude, c’était déjà une bonne chose. Me voir apeurée comme une petite chose délicate l’aurait encore plus amusé.

    Reprenons plus calmement ? Que voulez-vous que nous reprenions… La conversation n’a pas encore commencé, et je vois mal ce que j’aurais à vous confier, en sachant que vous irez tout répéter à Voltore comme un bon petit mangemort. C’est bien dommage. Vous n’apprendrez rien de vraiment important sur moi. Mais ceci dit, vous avez raison, et rien ne nous empêche d’avoir une discussion comme des personnes civilisées, échangeant des civilités. Et cette perspective ne me déplait pas.

    Moins que l’autre en tout cas. Celle ou vous me soumettez complètement à mon don. Je ne le rajoutai pas, n’ayant pas envie de finir comme un gentil légume.

    Il est vrai que nous ne pouvons nous faire que des préjugés, mais je me pose une question. Maintenant que vous avez vu mes réactions face à votre don, vous êtes satisfait ? Ai-je réagis comme vous l’attendiez ou bien vous ai-je déçu ? Suis-je à la hauteur de ce que l’on raconte à mon propos ?

    Mes yeux étaient vrillés dans les siens, j’en avais déduis à son sourire que j’y étais autorisé, que me cela d’étais pas pour lui déplaire.
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MessageSujet: Re: Besoin de réfléchir (libre)   Besoin de réfléchir (libre) EmptyMar 15 Sep - 10:45

Lord Borna adressa un sourire à Léonova, car elle pensait être capable de se tenir tranquille, et c'était ce qu'il voulait. Il ne tenait pas à provoquer un scandale dans le bar. C'est aussi pour cette raison qu'il n'avait pas exercé son don au maximum sur la jeune fille, car elle lui aurait sans doute sauté dessus, et les autres, mêmes s'ils étaient influencés par son don, auraient pu tout de même trouver cela étrange une fois qu'il serait partis. Léonova posa ensuite une question. Elle ne comprenait pas ce que sa mort pouvait apporter à certains mangemort. Avec toujours un sourire d'évidence et de gentleman, le borgne attendit qu'elle ait terminé de parler pour lui répondre. Il ne faut pas oublier qu'il avait été élevé par une famille sorcière de bourgeois et qu'il avait certains principes, malgré son côté rebelle et indépendant.

Lorsqu'elle eut fini, il répondit à sa première question, sur un ton très léger, voir même humoristique, comme si le sujet n'était pas grave:


« Mais enfin c'est évident ma belle ! Une place libre pour la conquête du pouvoir. Combien de mages noires se sont déjà affrontés pour prendre la tête de leurs troupes? Sans parler des mutineries et des trahisons... Il ne faut pas croire que les mangemorts sont unis, il y a beaucoup de clans et nous nous entraidons que par profits et dettes.»

Le borgne se balança légèrement sur sa chaise, tel un grand adolescent, fixant toujours Léonova de son seul œil encore actif. Peut-être qu'il en disait de trop, mais il s'en fichait. Si Léonova voulait un jour rejoindre son camp, il fallait bien qu'elle sache ce qu'il en était. De plus, ce n'était pas vraiment des secrets, beaucoup au ministère le savaient très bien, mais Léonova n'était qu'une élève.

« L'idée que tu prennes la relève de tes parents est loin de plaire à tous le monde, même s'ils étaient beaucoup respectés dans le temps... Maintenant qu'ils ne sont plus là, les choses sont bien différentes, et certains ne vont pas se priver pour leur partie de gloire. »

Sur un air faussement triste, le mangemort répondit à la suite:

« La conversation n'est pas entamée? Vraiment? Que je suis déçu... Je pensais que les paroles que nous échangions depuis le début en était une, mais de toute évidence nous n'avons pas le même point de vu. »

Si le mangemort avait eut un mouchoir dans sa poche, peut-être l'aurait-il sorti, tel un parfait acteur, mais ce n'était pas le cas. Le borgne était vraiment un mangemort très spécial... Il n'était aimé des autres que par et pour son don. Ses manières de grand ado, son humour et ses gestes théâtraux était plutôt déstabilisant lorsqu'on avait conscience du danger qu'il représentait.

« Qui te dis que j'irai tout répéter à Voltore? Je pourrais très bien ne même pas lui parler de cet échange. Si tu penses me connaître, pour reprendre ton expression: 'c'est bien dommage'. »

Après un léger temps, histoire de se faire bien attendre, il répondit à sa dernière question. Il savait que la réponse avait de l'importance pour elle, et qu'elle était curieuse.

« Pour être franc (-il sait l'être?), tu as réagis mieux que la plupart des sorciers -ne parlons même pas des moldus-, je ne suis pas déçu, car je n'en attendais pas plus de ta part, et je pensais bien que tu avais de qui tenir, c'est pour cela que je suis allé droit au but, sans transition. Une autre sorcière de ton âge se serait laisser complétement envahir et maîtriser. Tu as une certaine force d'esprit, et je peux aisément te comparer à des sorcières adultes... MAIS (il insista bien sur ce mot), cela ne sera jamais suffisant si tu veux m'éviter. Tu n'en connais pas assez sur mon don, et je serais bien stupide de t'en dire plus. Ce que je te laisser voir est déjà bien assez révélateur. Comme tu t'en doute, les occlumens confirmés sont épargnés, mais ils sont plutôt rares. Les Narcopathes le sont encore plus. On en retrouve parfois dans l'histoire des sorciers, certains révélés et d'autres dont on ne se douterait même pas... Mais jusqu'à présent, je n'ai encore jamais rencontré un Narcopathe en cher et en os. Je me demande d'ailleurs ce que cela provoquerait si l'on exerçait chacun notre don en même temps. De ce que j'ai pu lire, il y a différentes fréquence de ce pouvoir. Certains n'arriveront jamais à maîtriser parfaitement leur proie et à le faire faire tout ce qu'ils veulent. »

Le borgne ne faisait pas partis de ceux-ci, comme Léonova avait du s'en douter. Lui avait une grande maitrise et une grande puissance au niveau de son don. Le mangemort bu la fin de son verre, il était de nature assez bavarre. Intérieurement, des tas de questions venaient lui encombrer la tête. Une chose à laquelle il n'avait jamais réfléchis, mais qui se présentait à lui comme une évidence maintenant qu'il avait son héritière devant les yeux... Et si Lord Voldemort avait été un Narcopathe?...
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MessageSujet: Re: Besoin de réfléchir (libre)   Besoin de réfléchir (libre) EmptyLun 2 Nov - 1:54

    [Hj : Va falloir penser à clôturer le sujet, étant donné qu’il date de l’an dernier. Et je suis so sorry pour mon retard...]

    Je fixais également le Borgne qui se balançait sur sa chaise, me fixant toujours de son seul œil, celui qui n’était pas couvert par un large bandeau. L’idée que je prenne la relève était loin de plaire à tous le monde, je le savais déjà C’était quelque chose que je craignais, et le borgne venait de me le confirmer. Je trouvais cela étrange que des dizaines de mangemorts veulent ma mort parce qu’ils estiment que je suis un danger pour leur pouvoir. Une adolescente de seulement une quinzaine d’année. Les mangemorts étaient tombés bien bas. Il n’y avait qu’une seule personne qui pouvait vraiment rassembler tous les mangemorts sous le même drapeau, et c’était moi. Il n’y avait qu’un seul chef qu’ils seraient obligés de reconnaître, tous sans exception, parce que mon ascendance me donnait ce pouvoir.

    Et votre maître ? Tenebrae ? Fait-il partit de ces nombreuse qui apprécierait grandement ma mort, et qui y verrait un moyen d’augmenter leur pouvoir déjà grandissant ?

    Je connaissais déjà la réponse à ma question, du moins je pensais la connaître, mais qui sais, peut être allais-je être surprise. Bon je ne me faisais pas vraiment beaucoup trop d’illusion. Voltore était sûrement un de ces pseudos chef mangemort qui avait le plus de fidèles, et le plus grand pouvoir. Me tuer ou m’avoir sous sa coupe. Les deux pouvaient être intéressants pour lui. Me tuer lui laisserait le chemin libre, mais m’avoir sous sa coupe lui donnerait un poids encore plus important auprès des autres mangemorts. Certains changeraient d’allégeance, c’est certain.

    Il était surprenant de voir une jeune fille de mon âge parler de choses aussi graves sur un ton aussi léger. J’avais quinze ans à peine, mais j’étais capable de parler de la mort, du pouvoir, de la souffrance et de toutes ces notions si chères aux mangemort sur un ton tout à fait neutre, presque désintéressé. Mais ce manque d’intérêt n’était qu’apparent, et Lord Borna serait sûrement assez intelligent pour s’en rendre compte. Je n’en doutais point.

    « Qui te dis que j'irai tout répéter à Voltore? Je pourrais très bien ne même pas lui parler de cet échange. Si tu penses me connaître, pour reprendre ton expression: 'c'est bien dommage'. »

    J’haussai les épaules, tout en continuant de le fixer. Je le savais, c’est tout. Se moquait-il de moi en reprenant les mots que je venais d’utiliser ? Je n’arrivais pas à le déceler, mais je ne m’en formalisai pas.


    C’est possible. Mais il serait très stupide de ma part, ne vous connaissant donc pas, de prendre le risque, vous l’admettrez.

    Je le laissai continuer son interminable tirade, tous en l’écoutant avec attention. Ce qu’il disait était loin de m’ennuyer au contraire, la narcopatie, comme tous les dons, m’intéressait. Ce n’était vraiment pas le don que je préfèrerais avoir, mais je ne pouvais m’empêcher d’être curieuse.

    Je penchai la tête sur le côté tout en la tenant avec ma main, écoutant toujours, et attendant patiemment qu’il ait finit de parler. J’en oubliais presque que j’avais à faire à quelqu’un de dangereux. Surement parce qu’il exerçait toujours son don sur moi. M’en rendant compte, je me redressai pour me remettre sur mes gardes.


    Ce que vous dites, est très intéressant, loin de moi l’idée de vous fausser compagnie comme une malpropre. Mais il serait préférable que je ne tarde pas à quitter Pré au lard, j’ai rendez vous avec quelqu’un qui risquerait de s’inquiéter si je ne suis pas ponctuelle.

    Et oui, j’avais rendez vous avec Enzo pour flâner dans Pré Au lard, puis manger avec lui. Et j’étais quelqu’un de ponctuel, tout le temps. Je regardais ma montre. Dans cinq minutes, je devais être à l’autre bout de Pré au Lard.
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