Une soirée inhabituelle au bar...

Le mangemort entra dans le bar de l’allée des embrumes. Celui-ci était aussi sombre que toutes les boutiques qui ornaient la rue. Il n’inspirait guère confiance et beaucoup hésitaient avant d’entrer, car les sorciers qui allaient boire dans ce bar n’étaient pas très fréquentables… Et en effet, cette rumeur se confirmait : Voltore était parmi eux. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois qu’il venait ici, mais il restait toujours discret et le barman était un vieille ami… ou plutôt, dirons nous, une connaissance. Le mangemort alla s’asseoir à une petite table pour deux, au fond de la pièce, mais rien ne laissait croire qu’il attendait quelqu’un. Personne n’aurait bien sur osé lui demander, et tant mieux, car Voltore n’aimait guère les questions. Tout de noire vêtu, il gardait sa capuche dont l’ombre cachait une grande partie de son visage. Seules ses lèvres et les bas de son nez étaient perceptibles, mais le barman l’avait sans doute reconnu, car il lui amena, comme à son habitude, une grande chope de wisky pur feu. Lorsque le barman sentit peser sur lui le regard perçant et dévisageant du mangemort, qu’il ne pouvait voir, il se hâta de rejoindre le derrière du comptoir, la démarche maladroite. Voltore le regarda encore quelques instants, alors que celui-ci, mal à l’aise, faisait mine de laver le comptoir, déjà propre, histoire de trouver une échappatoire.

Un sourire machiavélique sur les lèvres, le mangemort appréciait la sueur, dut à la peur, qui ornait le front du barman. Mais, comme ce barman n’avait guère d’intérêt pour lui, et qu’il lui faisait pitié de part sa maladresse, il porta son verre à ses lèvres et regarda les autres personnes présentes. Seuls deux autres sorciers, beaucoups plus âgés que lui, discutaient à voix basse. Ce que le mangemort aimait bien dans ce bar, c’était qu’il ne risquait pas de se faire prendre. En effet, la moitié des sorciers venant ici à cette heure étaient trop ivre pour le remarquer, et l’autre était tout simplement des collègues mangemorts, ou des sorciers appréciant les forces du mal.

Voltore reposa son verre, à moitié vidé, sur la table. Alors qu’il portait doucement sa main à sa bouche pour en essuyer élégamment les derniers résidus de wisky, la porte du bar s’ouvrit, et aussitôt, ses yeux se posèrent avec une rapidité hors norme sur la nouvelle, ou le nouveau, venu(e ).

[hj : ouvert à 1 personne: qui veut ?]

(hj : moi je veux... xD)

L'allée des embrumes, un lieu mal famé. La porte du bar s'ouvrit, et Despera en franchit le seuil. Personne ne sembla lever la tête pour voir qui avait laissé rentré un léger courant d'air frais dans le bar en y entrant. Même les deux vieillards continuèrent leur conversation. Personne du moins ne sembla s'en soucier, effet, la plupart des gens présents étaient vêtu de capes, ou autre pour dissimuler leurs visages. Despera connaissait bien la réputation de ce lieu "pas trop fréquentable" lui avait-on dit un jour. Et en effet, que pouvaient donc cacher ces capes ? Quel regards se planquaient donc derrière ces épais voiles ? Quelles expressions se tapissaient sous ces espèces de masques ? Qui donc se devrait de ne paraître librement en public ?

**Pas de gens innocents en tout cas...** pensa la Serpentard.

Elle ne s'était pas arrêtée à la contemplation de la population de ce bar, et sans rien laisser paraître de ses réflexions, elle avançait vers le comptoir.
Elle passa devant une table pour deux, un homme étrange, sa cape tombant sur ses lèvres, des mèches noires passant sur son visage. Despera sentait son regard peser sur elle, mais elle ne se retourna pas.
Elle demanda un whisky pur feu, et le barman lui fit l'affront de lui demander si elle était majeure. Bien sûr qu'elle l'était. Les lèvres pincées, et le yeux aussi noirs que la nuit, elle dévisagea l'homme qui se tenait à l'abris derrière son comptoir. Elle n'eut pas besoin de se justifier, et le barman lui servit son verre.

**Des gens si incompétents et si lâches travaillent dans l'allée des embrumes ?** s'indigna-t-elle.

Mais qu'es-ce que une jeune fille comme Despera faisait-elle dans ce bar après tout ? En fait, elle ne savait pas trop elle même. Elle s'était peut-être perdue. Mais quand j'utilise le terme de "perdu" ce n'est pas bien sûr littéralement, mais, c'est plus une façon d'exprimer son ressentit. Son train train de vie d'étudiante l'agaçait. Même la préfète de son illustre maison l'avait déçut. Ils étaient tous trop faibles, si insignifiants à ses yeux. Vers qui se tourner ? Il fallait se rendre à l'évidence, malgré sa forte ambition, Despera n'avait rien. Peu d'argent, pas d'endroit fixe pour dormir, hormis poudlard, mais elle n'allait pas y rester encore longtemps. Et surtout, Despera ne connaissait personne dans son entourage qui serait susceptible de l'initier aux magies plus sombres. Bien sûr, elle avait effectuée un nombre incalculable d'excursions à la réserve pour en apprendre plus sur des pouvoirs tels la legillimencie ou le fait de créer ses propres horcruxes, mais malheureusement, rien de bien précis, cela n'avait abouti à rien. Despera possédée peut de moyens pour agir...
Qui plus est, Despera se sentait écrasée sous le poids de la lassitude. Elle voulait briser les seaux qui la retenaient, elle voulait se défaire des chaînes qui l'enlaçaient et qui l'étouffaient, elle voulait rompre les liens qui la clouée au sol... Elle voulait prendre son envol vers le ciel des ombres de la magie noire.

Assise à une table proche de celle de l'homme à la cape, Despera siroter son whisky pur feu... Si quelqu'un pouvait la guider, il serait certainement dans cette allée, dans l'allée des embrumes...
Cet homme, assis en face d'elle l'intriguait. Il n'était pas comme les autres. Il était assis à une table à deux, mais il ne semblait attendre personne : il avait l'ait d'avoir déjà fini son verre.
Despera finit son verre en un trait, et elle s'approcha de lui.
Elle posa son regard affreusement vide sur les yeux de l'homme, les yeux qu'elle ne pouvait apercevoir. La lampe qui était posée sur la table devait lui donner des airs fantomatiques, sa peau si pâle, et ses cheveux si blanc contrastaient parfaitement avec l'accoutrement noir de l'inconnu.
Elle était restée debout, elle se pencha alors et lui murmura :

"Qui es-tu ?".

Voltore, comme il n’avait rien d’autre d’intéressant le préoccupant à l’instant, dévisagea la jeune fille qui venait de pénétrer dans le bar. Elle était de petite taille, mais avec des cheveux blancs, ce qui était un peu paradoxal. Pourtant, le mangemort ne douta pas une seconde que la jeune fille était encore élève à poudlard : cela se voyait dans ses attitudes. Mi-Lie n’arrivait-elle donc pas à faire respecter le règlement à ses élèves ? Se promener dans l’allée des embrumes, à l’heure où les élèves de l’école devaient regagner leurs dortoirs respectifs, n’était vraiment pas conseillé. Cette élève était sûrement inconsciente du risque qu’elle encourait. L’instinct du mangemort lui fit pressentir qu’il s’agissait sans aucun doute d’une serpentard, et il ne se trompait jamais sur ce point. Et puis, quel élève d’une autre maison pourrait se permettre une telle entorse au règlement ? L’allée des embrumes n’était fréquentée que part des sorciers non fréquentables, c’était bien connu.

Alors qu’il reportait son attention sur son verre, qu’il avait maintenant pratiquement vidé de son contenu, il sentit que la serpentard s’asseyait non loin de lui, seule. Que pouvait-elle bien fabriquer à cette heure ci ? Les élèves ne pouvaient se permettre de vagabonder ainsi dans la nature juste pour leur simple plaisir, par ses temps si dangereux. Risquer de se faire virer de poudlard juste pour aller boire un verre dans un bar malfamé était un acte irréfléchi bien trop grotesque à son goût, et il se laissa surprendre à espérer que la jeune fille n’était pas simplement là pour cela. Lâchant un soupir, car ses pensées se laissaient aller là où elles ne le devaient pas, il reconcentra son attention sur ses problèmes du moment, ainsi que ses plans machiavéliques.

Mais alors qu’il ne s’intéressait plus à elle, ce fut elle qui vint à lui. L’inconsciente. Savait-elle seulement à qui elle avait affaire ? A la vue de sa question : non. Bien sur. Cela le fit sourire en coin. Le mangemort était méconnaissable sous sa capuche. La fillette ne serait sans doute pas venue à sa rencontre sinon… A moins que… Sans faire le moindre geste, ses fines lèvres s’ouvrirent à peine pour laisser échapper, d’une voix bien particulière, le mystère mêlé à la menace dans un sombre murmure :

« Il n’est pas très recommandé de s’adresser à un parfait inconnu par les temps qui courent… Qui sait ce qu’il pourrait advenir d’une jeune fille comme toi… »

Le mangemort pensa alors pour la première fois depuis qu’il avait vu la gamine qu’il pourrait la prendre en otage, ou la torturer jusqu’à ce qu’elle meurt. Après tout, il fallait bien que les mangemorts fassent parler d’eux, comme une sorte d’avertissement. Le meurtre d’une fillette aurait sans nul doute fait la une de la Gazette du lendemain, et semer le trouble dans le monde des sorciers. Mais heureusement pour elle, Voltore était un mangemort particulièrement intelligent. Il n’agissait jamais sur des pulsions sanguinaires, sans réfléchir au préalable à l’objectif et aux conséquences. De plus, il ne connaissait pas encore assez cette fillette pour savoir quelles étaient ses pensées sur les forces du mal. Le fait qu’elle soit présente dans ce lieu à cette heure, et qu’elle s’adresse à un inconnu dissimulé sous une capuche relevait soit d’un désire suicidaire, soit d’une envie de trouver quelqu’un ayant des ambitions peu catholiques. C’est justement ce fait qui l’interpella, et qui lui plut chez la jeune fille, au delà de son manque de prudence. Un sourire machiavélique sur les lèvres, il releva légèrement la tête, laissant apparaître une plus grande partie de son nez, et rajouta :

« Enfin… Un inconnu ne peut l’être que tant qu’il n’a pas dévoilé son vrai visage. »

Sa voix était glaciale, à vous couper le souffle. Dans un grand suspense, le mangemort agrippa sa capuche de ses deux mains, et la laissa tomber élégamment sur ses épaules, révélant au grand jour, ou plutôt, à la nuit, son visage si connu du monde des sorcier, celui du redoutable tueur qu’il était : Voltore Ténébrae. La jeune fille le connaissait, assurément, et elle ne l’aurait sans doute jamais tutoyé si elle avait su à qui elle avait affaire. A la vue de ce redoutable mangemort, les deux vieux sorciers qui chuchotaient avaient transplanés rapidement, effrayés. Quant au barman, qui avait reconnu dès son entré sa vieille connaissance, il se précipita à l’entrée de son bar pour retourner la plaque qui laisser désormais voir aux passants « FERMER ». Ensuite il retourna précipitamment derrière son comptoir, et fit tout ce qu’il put pour ne plus regarder le mangemort et faire comme si de rien n’était, alors que quelques goûtes de sueur perlant son front tombaient sur le sol.

Voltore savait qu’en ce lieu, il pouvait se permettre cette petite fantaisie : il ne risquait pas de se faire prendre ici, ce lieu étant bien trop malfamé. De plus, il était très vifs et savait échapper aux aurors, comme aux détraqueurs. Voltore n’avait encore jamais mit un pied à Azkaban. Ne restaient donc à présent plus que lui et la jeune fille –le barman n’ayant pas assez d’importance pour être considéré comme quelqu’un- dans ce grand bar miteux. Le sort de la serpentard allait dépendre en grande partie de son attitude envers lui…

Voltore Tenebrae... Le célèbre mangemort...

Despera s'attendait à voir apparaître un tel personnage derrière sa fine capuche noire. Elle ne fût pas déçut. Il était exactement comme on lui avait décrit. De fins cheveux lui tombaient devant les yeux, on arrivait alors à distinguer son iris aussi clair que "de l'eau de roche" derrière se voile de mèches noires et rouge sang. Son regard perçant dégageait quelque chose de surnaturel... l'expression de ses yeux était comme envoûtante... C'est le genre de regard que l'on arrive pas à tenir, comme si on se sentait analysé aux rayons X. Comme si la personne en face de vous, à l'aide de son simple regard, scrutait le votre, à la recherche de vos faiblesses. De cette façon, et sans cligner une seule fois des yeux, le mangemort chercher sans doute à imposer son caractère de supériorité. Mais Despera ne baisse pas la tête si facilement.
Sa voix était froide et son ton assuré, comme si Despera était entièrement à sa merci. Comme si il jouait au petit chaperon rouge et qu'il avait le rôle du grand méchant loup. Comme si notre Serpentard n'était qu'une jeune fille innocente est trop douce pour se trouver en ce lieu. Comme si sa présence ici signifiait son imprudence. Certes il n'était pas conseillé de se promener dans l'allée des embrumes en les temps qui courent. Mais Despera s'en moquait un peu. Au pire que risquait-elle ? Se faire renvoyer de poudlard ? La bonne affaire... Mais elle risquait peut-être plus que cela. Le mangemort aurait très ben put la prendre en otage et la torturer, elle en était consciente, étant donné qu'elle était encore étudiante à poudlard. Mais le pauvre mangemort n'avait rien à y gagner malheureusement. Personne ne se souciait de Despera Landers. Sa famille l'avait tout simplement rejetée en apprenant ses penchants pour la magie noire. Et elle n'avait jamais réellement ressentit le besoin de "se faire des amis" dans l'enceinte du château. Ses professeurs quand à eux, avaient bien dû mal à la supporter. Et Despera ne comptait pas finir ses études. Elle en savait déjà assez à son goût. Mais en ce qui concerne la magie noire... cette magie non pratiquée à l'école de sorcellerie de poudlard... Là c'était une autre histoire.
Despera ne voulait pas l'admettre, mais elle n'avait pas le niveau... Cela l'énervait, elle voulait se hisser au niveau des mangemorts tel celui qu'elle avait en face d'elle.

Le barman venait de quitter la pièce, l'atmosphère était trop pesante à son goût. Il s'était empressé de retourner la pancarte, pancarte qui affichait à présent "fermé" aux passants...

Despera s'assit en face de Voltore Tenebrae, elle le respectait, mais il pouvait faire d'elle ce qu'il voulait... Du moins, au pire, Despera n'aurait qu'à transplaner. Et elle savait déjà vers qu'elle destination se rendre si cela venait à mal tourner... Et oui, Despera est comme ça, elle anticipe, elle a toujours une longueur d'avance. Son cerveau focalise toujours sur l'étape suivante à franchir, elle ne s'attarde pas à voir ce qui se passe sous ses yeux, elle analyse tout à une vitesse fulgurante et elle sait ce qui risque d'arriver, un point c'est tout. Si ce mangemort -respectable et respecté ou pas- venait à s'en prendre à elle, il risquait fort bien de tomber sur un os...

" N'est-il pas risqué pour un sorcier tel que vous de venir en public et de dévoiler ainsi votre visage à la première personne venue ? Enfin, vous n'avez jamais était attrapé, donc je présume que non. Je me nomme Despera Landers, mon nom ne vous dit sans doute rien... mais il deviendra connu dans quelques années..."

Despera jeta un coup d'oeil furtif vers la porte. Et si les deux hommes qui bavarder tout à l'heure était aller prévenir les autorités ? Non, ils n'oseraient certainement pas, sous peur de représailles de la part de l'homme assit en face d'elle.

"Eh bien, que comptait vous faire d'une "jeune fille comme moi" ?" demanda la Serpentard.

Despera n'avait pas froid aux yeux... mais chercher-t-elle quelque chose ? Ou était-elle simplement inconsciente ?
Voltore Tenebrae, cet illustre personnage que Despera admirait... que lui réservait-il ?

Voltore vit la jeune fille s’installer en face de lui, et il ne montra aucun signe de dérangement ou désapprobation, il se contenta de rester de marbre, toujours sans ciller, le regard hypnotique. Il était très rare de voir ce mangemort cligner des yeux, son côté rapace sans doute… Quoi qu’il en soit, il était à présent presque amusé de voir cette gamine qui ne manquait pas d’audace, tout en gardant tout de même un minimum de respect qu’il était préférable de lui accorder, ce qui lui plut. Ce n’était sans doute pas une serpentard pour rien. La jeune fille lui répondit, un peu impressionnée, mais pas le moins du monde apeurée, l’inconsciente. Elle lui posa une question à laquelle elle répondit elle-même, ce qu’il approuva car il ne voulait pas débattre sur le sujet. Il connaissait le barman et n’avait personne à craindre. Se montrer ainsi à la jeune fille –qui se disait elle-même comme la première venue, ce qui était quelque peu dégradant- ne lui valait aucun risque. Et puis, il ne pouvait pas toujours ce cacher. Après tout, c’était elle qui était venu le voir, il fallait bien qu’elle sache à qui elle avait affaire. Ce sujet était donc clos. La jeune fille se présenta. Despera Landers. Evidement qu’il ne la connaissait pas ! Mais apparemment, la fillette voulait se faire connaître, et le mangemort ne pouvait qu’apprécier l’ambition qui la rongeait.

Alors qu’elle regardait furtivement la porte, le mangemort esquiva un sourire énigmatique au coin de ses douces lèves. Se faire connaître, avoir son nom dans le monde des sorciers, atteindre la gloire. Tel étaient les ambitions de beaucoup. Tel étaient certaines des ambitions du mangemort. Pour ce qui était de se faire connaître et d’avoir son nom, cela était fait. Pour la gloire, il voulait plus… Bien plus… Quelque part, la jeune fille lui rappelait un peu lui, dans sa jeunesse. Enfin, ce n’était qu’une impression de prime abord, car il ne la connaissait pas le moins du monde. Mais son instinct lui disait qu’elle le rejoindrait, dans le futur. Cela ne faisait aucuns doutes, la serpentard était fascinée par les forces maléfiques, il n’y avait qu’à voir la façon dont elle l’avait regardé lorsqu’il s’était révélé à elle. La question qui suivit le tira de ses pensées. Que comptait-il faire d’elle ? Il n’en savait rien. Sur le même ton, il répondit froidement:

« Eh bien… Si cela peut te rassurer, je ne compte pas te tuer… du moins pour l’instant. »

C’était son humour. La jeune fille avait de la chance, elle ne lui avait pas déplut. Mais il ne voyait pas ce qu’il pouvait bien faire d’elle, ce n’était qu’une gamine après tout… Il avait déjà des ordes de serviteurs à ses pieds, à quoi pourrait-elle lui servir ? Il rajouta, laissant, pour la première fois depuis qu’il l’avait vue, son regard se balader dans le bar:

« Mais comme c’est toi qui es venue me trouver, je pense qu’il conviendrait mieux de m’expliquer tes attentes, si tu veux que ton nom soit connu dans quelques années... Despera. »

A cette dernière condition, il avait reporté son regard bleu clair sur la jeune fille. Un regard qui en disait beaucoup, pour qui connaissaient le mangemort. Pas pour Despera.