Par un bel après midi... [libre]

Mi-Lie marchait calmement sur son territoire, songeant à ses élèves, qui occupaient la plupart du temps toutes ses pensées. Elle savait tant de choses sur eux que ceux-ci ignoraient… Certaines choses sur leurs avenirs, leurs préoccupations, leurs passés, leurs pensées cachées… Mi-Lie évitait le plus souvent de pénétrer dans l’esprit des autres à leur insu, mais parfois, ses visions venaient sans qu’elle ne puisse rien faire, et elle était obligée de vérifier certaines choses, certains soupçons… Mi-Lie soupira, il y avait tant de problèmes non résolus auxquels elle devait faire face. Ses pas l’avaient menés à un lieu qu’elle appréciait particulièrement : le grand pont. Celui-ci offrait une excellente vue sur le lac, et tout cette étendue d’eau à perte de vue, avec les montagnes en arrière plan, l’apaisait.

Mi-Lie posa ses fines mains blanches sur le rebord. Des problèmes bien plus importants existaient également au ministère, ainsi qu’à Azkaban. En effet, certains mangemorts avaient récemment organisés une évasion, et comme Mi-Lie ne pouvait pas tout contrôler, elle n’avait malheureusement rien pu faire. Comme s’il n’y avait pas déjà assez de mangemorts en fuite. Elle essaya de se concentrer et bloqua son esprit afin d’avoir accès à une quelconque vision. En vain. Ceux-ci sachant très bien son dont avaient du activer un sortilège de protection ou de déviation. De plus, la plupart avaient apprit à bloquer leur esprit et de la sorte, ils étaient indétectables, à moins que Mi-Lie ait la chance de les chercher à un moment ou ils ne se servent pas de cette protection.

Mi-Lie jeta son regard vers le ciel. Celui-ci était presque aussi clair que ses yeux. Avec un sentiment de bien être, Mi-Lie pensa que les beaux jours n’étaient plus très loin. Les élèves allaient sûrement reprendre leurs activités nocturnes après le couvre feu, ainsi que les coups en douces, comme tous les ans en cette période. Cela n’était pas plus mal, car certains professeurs avaient besoin de renfort pour effectuer certaines tâches, les élèves en retenus s’avéraient parfois bien utile. Mi-Lie avait déjà remarqué, sur la carte du Maraudeur qu’elle gardait bien précieusement dans l’une des nombreuses cachettes de son bureau, que certains précoces avaient déjà commencé à enfreindre le règlement, malgré le froid. Cependant, Mi-Lie n’avait rien contre ces élèves, bien au contraire, cela l’amusait le plus souvent et elle fermait les yeux sur beaucoup de choses, car la plupart n’avaient pas de mauvaises attentions. Cela dit, si l’un d’eux avait le malheur de la croiser, il n’échapperait en aucun cas à une lourde sanction.

Tout en pensant à ses élèves, Mi-Lie détecta une présence qui se rapprochait d’elle… Elle savait déjà que la personne en question viendrait lui parler…

Citation :: Michael qui ne savait toujours pas quoi faire, il avait fini de préparer ses cours, c'était le Week-end, bref, il avait du temps libre, il parti faire un tour à l'extérieur de l'école. Puis il se rappelait son enfance à Poudlard, qu'est ce que lui et ses amis fessaient quand ils avaient du temps libre. Il passait beaucoup de temps dehors. C'est alors que Michael vit une personne sur le pont, d'où il était, il ne pouvait distinguer son visage, ... Il partit donc voir cette personne.

Arrivé à quelques mètres de la personne, il se rendit compte que s'était la directrice. Il la regarda et s'aperçut qu'elle était noyée dans ses pensées. Il fit quelques pas vers le pont, il était long et la directrice était en plein milieu. Arrivé prêt de la directrice, il la salua chaleureusement.

"Bonjour madame la directrice."

Il marqua un temps d'attente, un long temps d'attente, le silence régnait.

"Beaucoup de pensées en vous Madame, des problèmes ??"

Il attendit dans le silence le plus profond la réponse de la directrice...

[hj: pourquoi cites tu toujours tes messages?!]

Après un long moment d’attente, Mi-Lie se tira de ses pensées pour répondre au professeur d’Occlumencie :

"Bien le bonjour à vous."

Elle affichait un mince sourire énigmatique, il était bien évidement impossible de déceler ses moindres pensées, car elle savait bloquer son esprit à la perfection. Heureusement d’ailleurs, car si une personne malveillante arrivait à avoir vent de toutes ses pensées, ses visions, et ses secrets, la situation deviendrait grave… Même ce cher professeur d’Occlumencie ne pouvait rien pour elle. Elle répondit, se tournant vers lui :

"Oui, on peut dire ça… Mais cela fait partie du métier. "

Elle paraissait plutôt détendue. Mi-Lie avait énormément de responsabilité, en étant directrice de cette immense école ainsi qu’en occupant le poste de Ministre au ministère. Cela dit, elle avait bien entendu conscience de tout ce qui reposait sur elle, c’était une part d’elle, elle l’acceptait et savait pertinemment ce dans quoi elle s’engageait. Bien des personnes l’admiraient pour tout ce qu’elle faisait, même si peu auraient aimés être à sa place. Mi-Lie ne regrettait jamais rien, ce n’était pas dans son caractère, et elle aimait trop son métier, quels qu’en soient les inconvénients. Elle regardait attentivement Michael dans ses yeux rouges.

Mi-Lie savait évidement beaucoup de lui, ayant été élève à poudlard, ainsi que son lourd passé d’alcoolique. Cependant, peu de personnes avaient eut vent de cela, et c’était mieux ainsi. Au train où allaient les rumeurs dans cette école, mieux valait être prudent, et Mi-Lie doute que le professeur aurait apprécié avoir des réflexions de certains élèves.

Citation :: Michael était rassuré de la réponse de sa directrice, hélas, elle était toujours aussi préoccupé. Le professeur étant curieux de nature voulait en savoir plus, mais devant sa directrice, il n'osait rien demander! En matière psychologie, pourtant il y connaît pas mal, mais là, impossible de sortir quelque chose, aucunes questions pièges pour essayer de lui tirer ses problèmes ne fonctionnerais pour elle, le professeur le sais. Puis il n'oserait pas devant sa supérieur! Encore une fois, il préféra partir dans la discrétion et la politesse. Michael se sent complètement impuissant devant elle. Et cela le désole, pour lui, c'est la première fois que cela s'est représenté depuis son accident quand il était jeune!

"Le temps se couvre on dirait, ... Je ne vais pas tarder."

Le ciel était effectivement entrain de devenir nuageux. Michael crains qu'un orage va surement faire son apparition... Mais la directrice ne bougea pas, toujours avec son regard fixé dans le vide. Michael était très à l'écoute des rumeurs, il savait très bien que Mi-Lie savait lire dans les pensées des personnes, il était pratiquement sure qu'elle avait été voir dans ses pensées, il n'aimait pas trop cela car il déteste que d'autre personnes entendent ses pensées...

Mi-Lie était trop préoccupée à fixer on ne sait quoi dans le vide pour penser à écouter les pensées du professeur. De plus, elle s’était déjà laissée allée dans ce domaine avec lui et avait rapidement découvert qu’il n’aimait pas cela, comme la plupart des gens. Elle le comprenait évidement et évitait de pénétrer dans l’intimité des autres sans raisons particulières, surtout s’ils n’aimaient pas cela. Cependant, Michael ne pouvait pas s’apercevoir si le directrice était en train de pénétrer son esprit ou non. Mi-Lie était ailleurs, songeuse. Loin d’elle était ce petit soucis, car elle avait toute les cartes en mains. Aux paroles du professeur, elle se contenta d’acquiescer d’un signe de tête.

Elle avait également remarqué que le ciel, si clair au départ, commençait à se brouiller, ce qui n’était pas un bon signe. Cependant, contrairement à Michael, qui de toute évidence montrait son désir de s’en aller, Mi-Lie restait immobile, telle une grande statut de cire, le visage cette fois dans les cieux. Lorsque Mi-Lie ne parlait pas, on avait toujours l’impression qu’elle était dans un autre monde et voyait énormément de choses imperceptibles pour les autres. Elle ne donnait donc jamais une impression d’inactivité et gardait une concentration intense.

Alors que les nuages s’amoncelaient, une fine goutte de pluie vint se déposer sur sa main droite. Mi-Lie y déposa sa main gauche par-dessus, puis regarda le professeur en guise d’accord, comme si elle lui donnait la permission, ou lui conseillait, de quitter les lieux. C’était d’ailleurs sûrement ce que celui-ci attendait, un signe de sa part prouvant qu’elle n’avait rien de particulier à lui communiquer.